Des scientifiques ont utilisé une nouvelle méthode d’extraction d’ADN pour identifier la propriétaire d’une dent de wapiti qui a été percée pour devenir un pendentif il y a environ 20 000 ans. Cette nouvelle technique développée par des chercheurs allemands permet d’isoler l’ADN qui est présent dans les cellules de la peau, dans la sueur ou dans d’autres fluides corporels, qui peut être absorbée par certains matériaux poreux, dont les os et les dents, rapporte Reuters. Le pendentif, trouvé dans une grotte de Sibérie, a été manipulé avec soin à l’aide de gants, notamment, afin d’éviter qu’il ne soit contaminé avec de l’ADN moderne.
En utilisant cette méthode, les scientifiques ont pu déterminer que l’objet avait appartenu à une femme de l’âge de pierre ayant un lien de parenté avec des chasseurs qui auraient vécu dans des grottes au pied de l’Altaï, une chaîne de montagnes en Russie. Les chercheurs ont documenté leur découverte dans une étude publiée dans le journal Nature.
“Cette étude ouvre de nouvelles possibilités de reconstruire le rôle d’individus dans le passé selon leur sexe et leurs ancêtres”, explique la chercheuse principale de l’article scientifique, la biologiste moléculaire Elena Essel, en entrevue avec Reuters. D’autres artefacts ayant été portés, comme des bijoux par exemple, pourront être étudiés à l’aide de cette méthode afin d’en apprendre davantage sur leur passé.
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