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Des télomères allongés chez le poisson-zèbre pour lutter contre le vieillissement et les maladies associées

Des télomères allongés chez le poisson-zèbre pour lutter contre le vieillissement et les maladies associées

Dans la lutte contre le vieillissement et les maladies associées, tous les moyens sont bons. Y compris l’allongement des télomères. De quoi s’agit-il ? Des extrémités protectrices de nos chromosomes qui raccourcissent à mesure que nous vieillissons. Comment ? « À chaque fois qu’une cellule recopie son ADN avant de se diviser, elle perd un petit bout de télomère, comme une photocopieuse qui rogne les marges du document original » explique l’Inserm.

« La cellule arrête alors de se diviser et de fonctionner normalement. Les chercheurs parlent de cellules « sénescentes », dont l’accumulation contribue au vieillissement de l’organisme ». En clair, la taille des télomères est un bon marqueur du vieillissement biologique. Et, chez l’humain comme chez d’autres espèces, « ces extrémités de chromosomes raccourcissent plus vite dans l’intestin que dans les autres organes au cours de la vie » indique le CNRS.

Fragment d’ADN

Le poisson-zèbre fait justement partie de ces espèces. Parmi ses autres points communs avec l’Homme : il partage 70% de ses gènes avec nous, et « 84 % des gènes liés à des maladies humaines ont un équivalent chez le poisson-zèbre ». Voilà pourquoi les chercheurs français ont eu l’idée de tester leur hypothèse sur cette espèce de poisson.

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L’équipe de Miguel Godinho Ferreira de l’Ircan (Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement de Nice – CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur) a donc « inséré dans le poisson-zèbre un fragment d’ADN permettant aux cellules intestinales de produire l’enzyme responsable de l’allongement des télomères, la télomérase ». Résultat : au-delà du seul intestin, l’organisme tout entier a vu son vieillissement ralentir. Et avec lui, les risques des maladies associées à l’avancée en âge se réduire.

Conclusion des chercheurs : « la proximité entre la longueur des télomères du poisson-zèbre et celle de l’Homme ouvre des perspectives pour contrer le vieillissement ». Et de nouvelles pistes « pour étudier les pathologies associées au raccourcissement des télomères » comme le cancer, les maladies neurodégénératives, immunitaires et gastro-intestinales. A confirmer, bien sûr, chez l’humain.

Source : Nature Aging – Mai 2023

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