C’est une sorte d’aquarium aussi long qu’étroit, mais sans poissons ni décorations fluorescentes à l’intérieur. Cette boîte est dotée d’un interrupteur dont l’activation fait naître des vagues qui déferlent de plus en plus vite en s’enroulant autour d’une rampe en plastique. Bienvenue à l’Institut P’ (dites «P prime») de Poitiers, dans le laboratoire de Germain Rousseaux, directeur de recherche au CNRS, dont le dispositif décrit précédemment a pour but de reconstituer un trou noir.
Selon New Scientist, aucun autre système n’est à ce jour capable de recréer aussi bien la façon dont les trous noirs, dont la gravité est immense, peuvent aspirer des ondes –habituellement lumineuses, mais ici aquatiques–, pour les empêcher de s’échapper. Des modèles physiques de ce type, il en existe des dizaines, créés pour la plupart au cours des quinze dernières années. Mais s’ils rendent certains observateurs enthousiastes, d’autres se montrent nettement plus dubitatifs.
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Des expériences aussi simples sont-elles en mesure de nous apprendre quoi que ce soit sur les véritables trous noirs? La communauté scientifique est loin d’être unanime. Mais faute de pouvoir observer ces objets célestes de près, il semble légitime de vouloir se pencher sur ces reconstitutions en laboratoire, qui permettent de poser un œil nouveau sur des phénomènes encore méconnus… et même de reconsidérer une poignée de certitudes.
Par exemple, certaines simulations menées en laboratoire semblent indiquer que la vitesse de la lumière, censée être constante (elle est officiellement de 299.792.458 mètres par seconde), ne l’est peut-être pas tant que ça. Une suggestion révolutionnaire, qui «impliquerait un changement radical de point de vue», indique Germain…
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