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Des parents de Québec se battent pour garder leurs enfants dans une école adaptée

Des parents de Québec se battent pour garder leurs enfants dans une école adaptée

Des parents de Québec sont découragés; leurs enfants, des jeunes en difficulté d’apprentissage, devront changer d’école l’an prochain alors qu’ils aiment leur établissement scolaire et s’y épanouissent. Plus grave encore, ces parents estiment que la nouvelle école n’est pas adaptée aux besoins de leurs enfants.

Nathalie Jacques et Hélène Arsenault ont des garçons de 17 et 18 ans qui vivent notamment avec le trouble du spectre de l’autisme et du syndrome de Gilles de la Tourette.

Leurs fils fréquentent actuellement l’école secondaire Samuel-De Champlain, à Beauport. Ils suivent le programme de Formation préparatoire au travail (FPT) où ils apprennent plusieurs tâches quotidiennes, comme cuisiner, prendre le transport en commun, ou occuper un emploi.

Les deux jeunes hommes ont fréquemment changé d’école pendant leur parcours. C’est toutefois la première fois qu’ils se sentent bien.

«Ils [y] vivent des réussites, parce qu’en fait, chaque petite réussite est vraiment importante pour nos enfants, qui a peut-être l’air banale pour les autres, mais je pense que pour eux c’est vraiment un accomplissement en soi», explique Hélène Arsenault.

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Les parents ont appris il y a un mois que le Centre de services scolaire déménage les élèves dès l’an prochain dans une nouvelle école, soit l’école secondaire de La Seigneurie.

Convoqués à une réunion facultative, les parents ont appris par la direction que le déplacement d’une enveloppe budgétaire vers un autre établissement était en cause.

«Nos enfants méritent d’avoir un avenir comme les autres», fait valoir Nathalie Jacques. «Ça va devenir des gens qui vont travailler, puis qui vont payer des impôts, donc ils veulent aussi réussir, vivre leur vie, avoir une copine, avoir un appartement.»

«Il faut qu’on arrête de les prendre pour des élèves de second ordre dans le système, parce qu’ils comptent», ajoute-t-elle.

Les deux mères sont inquiétées par le fait que leurs enfants devront réapprendre leur routine, mais aussi par le fait que le nouvel établissement n’est pas adapté aux besoins de leurs fils.

La cuisine que devront utiliser les deux jeunes hommes sera notamment partagée avec un autre programme, ce qui impliquera beaucoup d’adaptation pour le personnel enseignant.

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TVA Nouvelles a contacté le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, mais n’a obtenu aucun retour au moment d’écrire ces lignes.

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