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Des mamans en solo se célèbrent elles-mêmes pour la fête des Mères

Des mamans en solo se célèbrent elles-mêmes pour la fête des Mères

À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.

Pour les femmes qui choisissent d’avoir des enfants par insémination et sans autre parent, la fête des Mères prend souvent une tournure très communautaire.

C’est le grand paradoxe de la maternité solo: comme il n’y a pas de second parent, l’entourage devient souvent d’autant plus important.

Il faut un village pour élever un enfant, selon le proverbe.

«Quand je préparais la chambre de bébé, tout le monde arrivait avec des meubles dénichés sur Marketplace et des objets et des idées de décoration, c’était une œuvre collective!» se souvient Geneviève Breton, 34 ans, dont la fille Raphaëlle est née il y a un peu moins de deux ans.

«Si j’avais été en couple, ça se serait fait surtout à deux, et nous aurions eu un peu d’aide. Mais là, parce que j’étais enceinte et seule, les gens s’impliquaient vraiment. Mon projet devenait leur projet.»

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Ce n’est peut-être pas l’expérience de toutes, mais la soloparentalité de Geneviève Breton n’a jamais rimé avec solitude.

Celle qui vient de publier son premier livre, Solo: faire le choix de la coparentalitéa demandé à ses consœurs du groupe «Mamans solos par choix de Montréal» ce qu’elles feront ce dimanche 12 mai… et les activités prévues sont souvent très rassembleuses.


J’ai rencontré Geneviève Breton au centre-ville de Montréal jeudi et elle était encore plus occupée que d’ordinaire à parler de son livre à la radio et à préparer son voyage en Floride pour la fête des Mères.

Photo Louis-Philippe Messier

Des proches très présents

«Avec mes parents et ma sœur, on se loue un chalet à Magog où on ira en famille. Comme je suis seule à élever ma fille, mes proches sont très présents et la fête des Mères est une occasion de se rapprocher encore plus», raconte Julie Brien, 42 ans, mère solo de Maxim, bientôt deux ans.

Les groupes privés Facebook de mères soloparentales permettent à plusieurs de développer des amitiés avec des femmes dans la même situation.

«Je vais passer la fête des Mères à Orlando avec une autre maman solo qui est devenue une amie et que j’ai connue dans un groupe… on passera une journée à Disney World!», dit Geneviève Breton, qui est déjà allée en Italie, au Mexique et en République dominicaine avec sa fille.



julie et clan

Geneviève Breton voyage avec sa fille et des amies qui sont comme elle des mamans solo… comme ici en Italie.

Gracieuseté Geneviève Breton

Presque toutes les mères solos à qui j’ai parlées m’ont confié aussi que, non seulement elles soulignent la fête des Mères, mais également celle des pères.

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«En tant que parent solo, je suis célébré deux fois… une vraie maman!», m’écrit Catherine Picard, 30 ans, mère d’une fille de 3 ans.

Signe que l’expérience soloparentale peut être satisfaisante même si elle n’est pas reposante: plusieurs mamans solos envisagent un deuxième ou troisième enfant.

«J’ai l’impression d’être l’exception à me contenter d’un seul enfant», avoue Geneviève Breton.

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