La station de ski Mont-Tremblant, située dans les Laurentides au Québec, est appréciée par de nombreux amateurs de sports d’hiver. Cependant, un tragique accident est venu assombrir le tableau le mois dernier, lorsqu’une gondole s’est détachée et a chuté, entraînant la mort d’un employé de la station. Selon la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), cet accident aurait pu être évité si certaines lacunes politiques n’avaient pas été présentes. Dans cet article, nous examinerons les problèmes identifiés par la CNESST et leur impact sur la sécurité des travailleurs et des visiteurs de la station Mont-Tremblant.
Montréal
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Un homme est mort et une femme grièvement blessée en juillet après une collision entre une télécabine et une plate-forme de forage
Jacob Serebrin – La Presse Canadienne
Publié: il y a 1 heure
Dernière mise à jour : il y a 1 heure
Une collision mortelle entre une télécabine et une foreuse dans la station balnéaire de Mont-Tremblant, au Québec, en juillet, s’est produite en partie à cause de procédures incomplètes régissant la façon dont l’équipement de construction devait être déplacé sur la propriété, a conclu un inspecteur du travail.
Un soldat canadien, le Sgt. Sheldon Johnson, 50 ans, de Kingston, en Ontario, est décédé dans la collision, et Marichu Gadong-Gleyo, une femme dans la cinquantaine d’Ottawa, a été grièvement blessée après avoir été éjectée d’une télécabine touristique qui a été heurtée par le mât d’une foreuse. plate-forme le 16 juillet.
Environ une semaine plus tard, un inspecteur de la Commission du travail du Québec a interdit la circulation des engins de construction sur le chantier parce que le risque était trop élevé qu’une autre collision se produise.
L’information est incluse dans des rapports d’intervention obtenus par La Presse Canadienne grâce à une demande d’accès à l’information auprès de la Commission des relations de travail du Québec…
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
“Les informations obtenues lors de l’enquête montrent que les conditions qui ont conduit au crash lors du déplacement de la foreuse restent présentes sur le site, des éléments manquant dans la procédure écrite d’accès ainsi que dans la communication aux parties”, a déclaré l’inspecteur Jean- Philippe Gaudreault a écrit dans un rapport du 28 juillet sur son inspection quatre jours auparavant.
Dans un rapport préliminaire complété sur place le 24 juillet, Gaudreault écrit qu’« il n’existe aucune procédure écrite complète pour le déplacement des engins de construction sur le site de la Station Mont-Tremblant ». Et la procédure incomplète qui était en place, a-t-il dit, n’était pas connue de tous ceux qui travaillaient sur la célèbre station de ski.
Gaudreault a ordonné le 24 juillet qu’avant que les travailleurs de la construction puissent recommencer à déplacer des machines entre les chantiers, l’opérateur Station Mont-Tremblant devait établir des procédures claires et s’assurer qu’elles soient communiquées aux entrepreneurs.
Il a également demandé à l’exploitant de la station de “veiller à ce que tous les accès à la montagne soient contrôlés et à ce que les barrières ne puissent être contournées par des engins de chantier”.
L’appareil de forage impliqué dans la collision était utilisé dans le cadre d’un projet visant à remplacer un système d’enneigement artificiel sur l’une des pistes de ski.
Station Mont-Tremblant n’a pas répondu à une demande de commentaires jeudi.
Mont-Tremblant met à jour sa politique
Un rapport d’intervention du 28 juillet indique que l’exploitant de la station a soumis la veille une politique d’accès aux montagnes à la commission du travail, exigeant que toutes les demandes de déplacement d’engins de construction soient soumises 48 heures à l’avance. De plus, précise la politique, les gestionnaires de projet doivent sélectionner le parcours à emprunter et un représentant de Mont-Tremblant doit accompagner la machinerie.
Cependant, Gaudreault affirme qu’il manquait encore des éléments au plan : il n’y avait aucune exigence que la machinerie soit accompagnée d’un « escorte/signaleur », et il n’était toujours pas clairement interdit de déplacer de l’équipement sous une remontée mécanique en activité.
Le conseil a levé l’interdiction le 4 août, après avoir reçu une politique mise à jour comprenant une procédure claire pour le déplacement de véhicules surdimensionnés et d’autres engins de construction sur le trajet d’un ascenseur, indique un rapport de ce jour-là. L’inspecteur Claude Langlois a écrit que Station Mont-Tremblant avait pris des mesures pour s’assurer que les travailleurs soient au courant de la nouvelle politique.
Le conseil indique que d’autres mesures de la politique interdisent à quiconque de déplacer des machines sous une remontée mécanique le week-end et les jours fériés sans autorisation spéciale. La collision meurtrière de juillet s’est produite un dimanche.
Les rapports d’inspection démontrent que le pare-brise de l’appareil de forage, propriété de la société Forage M2P, était fissuré au moment de la collision, limitant possiblement la vision de l’opérateur. De plus, le klaxon de la plate-forme était brisé, empêchant le conducteur d’alerter les passants. Le conseil a ordonné que les deux documents émis soient corrigés.
Forage M2P n’a pas répondu à une demande de commentaires jeudi.
avec des fichiers de CBC News
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