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Des journalistes iraniens primés libérés sous caution

Des journalistes iraniens primés libérés sous caution

2024-01-14 23:51:17

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Les journalistes Nilufar Hamedi (à gauche) et Elaheh Mohammadi (à droite) ont été libérées. © Mehrdad Aladin/dpa

Elaheh Mohammadi et Nilufar Hamedi sont accusés en Iran de violations de la sécurité nationale. L’UNESCO les a honorés pour leurs recherches. Tous deux sont désormais en liberté sous caution.

Téhéran – Les journalistes iraniens primés Elaheh Mohammadi et Nilufar Hamedi ont été libérés sous caution, selon les médias. Comme l’ont rapporté dimanche leurs employeurs, les journaux Shargh et Hammihan, les deux femmes ont été autorisées à quitter la tristement célèbre prison d’Ewin. L’association des journalistes iraniens a critiqué le montant de la caution, qui équivaut à environ 180 000 euros.

Elnas, la sœur de Mohammadi, a publié une vidéo sur la plateforme X (anciennement Twitter) qui montre les deux journalistes main dans la main et rayonnants de joie. Le mari de Hamedi, Mohammed Hussein Adshorlu, a publié une photo le montrant bras dessus bras dessous avec sa femme. Les journalistes ont été emprisonnés pendant plus de 400 jours. Selon l’agence de presse officielle Irna, les deux femmes se sont vues interdire de quitter le pays.

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C’est de cela qu’on les accuse

Un tribunal révolutionnaire a condamné Hamedi à sept ans de prison en octobre et Mohammadi à six ans de prison en lien avec les manifestations nationales de l’automne 2022. Les deux journalistes ont été accusés de collaboration avec les États-Unis et accusés de violations de la sécurité nationale. Hamedi et Mohammadi ont pu faire appel de leur verdict.

Ces femmes ont été parmi les premières à signaler le décès de la Kurde iranienne Jina Mahsa Amini à l’automne 2022. Les autorités morales avaient violemment arrêté la jeune femme en raison d’un foulard prétendument mal ajusté, Amini est tombée dans le coma et est décédée quelques jours plus tard, le 16 septembre 2022. Hamedi faisait des recherches à l’hôpital en tant que journaliste pour le journal « Shargh ». au moment de son décès et a publié une photo de la femme en deuil de ses parents qui a fait le tour du monde.

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L’affaire a été entendue devant un tribunal révolutionnaire de Téhéran, dont le président, Abolghassem Salawati, est connu pour ses peines particulièrement sévères. L’homme fait l’objet de sanctions de la part de l’UE depuis plus de dix ans. Dans le cadre de la récente vague de protestations, Salawati a prononcé plusieurs condamnations à mort contre des manifestants.

L’affaire a reçu beaucoup d’attention internationale. Alors qu’Hamedi et Mohammadi étaient en prison, l’UNESCO a honoré ces femmes par contumace en leur décernant, début mai, le Prix de la liberté de la presse de l’organisation culturelle des Nations Unies pour leurs reportages. dpa



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