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des hauts mais pas de débat – Libération

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Récit

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Festival de la BD d’Angoulême 2023dossierL’ombre de la polémique Bastien Vivès ayant précédé le festival de la BD a plané sur l’événement. Le débat qu’espéraient les organisateurs pour sortir de l’histoire par le haut n’a pu avoir lieu, un camp n’estimant avoir que des coups à y recevoir, l’autre refusant de consacrer plus de temps à un sujet jugé non négociable.

Etrange édition que cette 50e du festival d’Angoulême parasitée par la présence d’un éléphant dans la pièce, Lord Voldemort de la bande dessinée à gros nénés dont on essaie de ne pas prononcer le nom mais dont on ne peut décidément pas s’empêcher de parler : Bastien Vivès (hurlements d’effroi, violons stridents, les chevaux devenus fous se cabrent dans l’écurie). La polémique née il y a un mois et demi dans le sillage de l’annonce par le festival d’une petite exposition consacrée à l’auteur controversé aura bien plus ému le grand public que, au hasard, la mobilisation des auteurs pour une meilleure reconnaissance de leur statut lors de l’édition 2020. Mais si le sujet s’est invité à chaque coin de table de café, le festival, qui avait réagi très prestement à la vindicte (une pétition pour l’annulation de l’expo signée par plus de 100 000 personnes et des menaces de mort à l’encontre de l’artiste) par la déprogrammation de l’événement, a plus que peiné à créer les conditions d’un débat entre les différentes parties, l’une refusant catégoriquement de dialoguer publiquement avec l’autre.

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Du côté des professionnels, l’épuisement

2023-01-29 11:00:00
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