Les éleveurs de volaille du Québec font face à une série d’épidémies mortelles de grippe aviaire, qui ont causé la mort ou l’euthanasie d’environ un million d’oiseaux depuis le début de l’année dernière. Les aviculteurs prennent des précautions supplémentaires, telles que le changement de bottes et de combinaisons avant d’entrer dans les bâtiments, l’investissement dans des abris mobiles et des bâches pour éviter que des oiseaux sauvages ne se mêlent à leurs poulets, canards et dindes biologiques. Le virus hautement pathogène H5N1 a un impact généralisé sur l’élevage de volaille dans la province, allant de l’anxiété des agriculteurs à une pénurie de dioxyde de carbone utilisé pour euthanasier les troupeaux infectés. Plus de 7,6 millions d’oiseaux au Canada sont morts ou ont été euthanasiés en raison de la grippe depuis l’an dernier, dont 945 000 au Québec. Le virus a été découvert chez plusieurs espèces d’oiseaux et de mammifères, mais le risque pour la santé humaine reste faible. Les chercheurs surveillent de près l’évolution du virus H5N1.
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