Les scientifiques ont fait une découverte révolutionnaire dans le domaine de la médecine régénérative avec le développement d’un biomatériau injectable qui peut guérir les tissus de l’intérieur.
Des chercheurs au Université de Californie à San Diego disent que la nouvelle technologie a le potentiel de révolutionner le traitement d’un large éventail de maladies et de blessures, y compris les dommages causés par les crises cardiaques.
L’un des avantages les plus significatifs du nouveau biomatériau est sa capacité à être injecté directement dans les tissus endommagés.
Les méthodes traditionnelles de traitement régénératif, comme la thérapie par cellules souches, nécessitent souvent des chirurgies invasives. Ce nouveau traitement permettrait aux patients d’être traités par une simple injection, réduisant à la fois les coûts et les risques.
“Ce biomatériau permet de traiter les tissus endommagés de l’intérieur”, a déclaré Karen Christman, professeur de bio-ingénierie à l’UC San Diego et chercheuse principale de l’équipe. “C’est une nouvelle approche de l’ingénierie régénérative.”
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Un autre avantage est sa polyvalence. Le biomatériau injectable s’est déjà révélé prometteur dans le traitement des lésions tissulaires causées par les crises cardiaques et les lésions cérébrales, mais les chercheurs pensent qu’il pourrait être utilisé pour traiter une variété d’autres blessures.
“Nous avons cherché à concevoir une thérapie biomatérielle qui pourrait être administrée aux organes et tissus difficiles d’accès, et nous avons trouvé la méthode pour tirer parti de la circulation sanguine – les vaisseaux qui fournissent déjà du sang à ces organes et tissus”, a déclaré Martin Spang, le premier auteur du journal. “Alors que la majorité des travaux de cette étude concernaient le cœur, les possibilités de traiter d’autres organes et tissus difficiles d’accès peuvent ouvrir le domaine des biomatériaux/ingénierie tissulaire dans le traitement de nouvelles maladies.”
La technologie en est encore aux premiers stades de développement, mais les tests ont montré qu’elle était efficace à la fois chez les rongeurs et les grands animaux.
Les essais cliniques sur son innocuité et son efficacité chez l’homme pourraient commencer d’ici un à deux ans, a déclaré Christman.
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