La communauté scientifique québécoise se prépare à la découverte d’une vie extraterrestre possible. Lors du 90e congrès de l’Acfas, des physiciens, des philosophes et des biologistes se sont réunis pour discuter de la façon dont on pourrait détecter une signature chimique unique dans l’atmosphère d’une exoplanète, et si cela pourrait être une preuve de la présence de la vie. Le directeur de l’Institut de Recherche sur les Exoplanètes et professeur de physique à l’Université de Montréal, René Doyon, a souligné que la détection de la vie extraterrestre serait controversée et nécessiterait une interprétation complexe des données. Même l’idée de ce que l’on entend par “vie” est remise en question par Frederic Bouchard, philosophe des sciences à l’Université de Montréal, qui suggère que l’on ne devrait pas limiter la définition de la vie à une structure basée sur le carbone, l’eau et l’oxygène. Des chercheurs, tels que Carla Bautista de l’Université Laval, étudient l’adaptation des organismes aux conditions extrêmes pour comprendre les limites de l’adaptation à des environnements stressants. En somme, la communauté scientifique québécoise est en veille pour en apprendre plus sur la vie ailleurs dans l’univers.
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Lilia Lemoine a été nommée secrétaire de la Commission scientifique et a été critiquée pour son “terrisme plat”
2024-05-09 09:16:00 Lilia Lemoine a été nommé cette semaine 1er secrétaire de la Commission Science et Technologie
