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Des ateliers de couture pour transformer des poupées Barbie

Des ateliers de couture pour transformer des poupées Barbie

Une Barbie sur chaque étagère. L’atelier d’Emma Fournier à Eymet, en Dordogne, a des airs de Barbie Land. Les célèbres poupées y sont mises en valeur au milieu des vêtements et des tissus de toutes sortes. La couturière anime chaque semaine des ateliers avec cinq filles. Depuis un an et la réalisation de petits costumes d’époques périgourdins pour la Félibrée, elles s’amusent à relooker ces poupées dans tous les styles.

“J’adore les Barbie parce qu’elles sont jolies”sourit Lucie, 10 ans. Ce sont leurs cheveux que la petite fille admire le plus. Celle qui vient coudre une fois par semaine depuis ses 4 ans s’assoit à la machine à coudre avec aisance. A côté d’elle, un livre entier avec des patrons et des indications d’assemblage pour créer les robes. “Je couds d’abord le haut et ensuite je descends, ça me prend un ou deux mois par poupée”précise l’enfant qui vient d’en terminer deux, l’une en robe de mariée blanche, l’autre en robe de soirée noire.

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Un jouet intergénérationnel

Dans sa chambre, Lucie collectionne maintenant une trentaine de poupées Barbie. La petite fille a même crée une histoire. Toutes vont à l’école d’équitation, sa deuxième passion, et deviennent petit à petit des professeures. Mais la plupart de ses poupées lui vienne de sa mère, Marceline qui raconte : “c’est une part importante de mon enfance, j’en avais deux par an, une pour Noël et une pour mon anniversaire”.

Lucie, 10 ans, a cousu des robes pour deux poupées
Lucie, 10 ans, a cousu des robes pour deux poupées
©Radio France

Gabin Grulet

Pour la mère de famille, c’est un jouet “intemporel” qui “traverse les générations un peu comme les Playmobil”. Elle les voit maintenant comme des outils qui apportent créativité, ouverture d’esprit mais aussi une part de naïveté qu’elle juge importante.

Emma Fournier s’est passionnée pour l’histoire des poupées dont la première a été crée en 1959. Mais la couturière préfère celles d’antan : “elles ressemblaient aux femmes de l’époque. Elles n’avaient pas des grosses têtes, des bouches botoxées, et une taille toute petite”.

Barbie punk

A l’époque, l’artiste est “privée de Barbie” par ses parents. C’est à l’âge adulte qu’elle commence donc à jouer à la poupée… mais à sa manière. Emma Fournier s’amuse à détourner le modèle depuis “femme idyllique” notamment dans son exposition “Barbie Thérapie”. Cette année, elle a proposé aux plus grandes enfants de son atelier de relooker des poupées façon “punk”.

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Sur l’étagère, deux poupées en robes noires déchirées tatouages sur la peau. “Je leur ai montré des reportages et elles s’en sont inspirées pour s’éclater !”, se réjouit la créatrice. Mais de l’autre côté de l’atelier, la petite Lucie fait la moue. *”On a fait un trou dans le nez de ma Barbie préféréeregrette-t-elle, c’était pour faire punk mais c’est moche les punks“.

Mais Lucie continue d’apprécier la couture. Le travail minutieux qu’impose la création de petits vêtements pour poupées lui a permis de progresser. Le t-shirt et la veste qu’elle porte ont même été cousus par ses soins et c’est décidé, elle veut désormais devenir styliste. Emma, Lucie et Marceline iront toutes les trois voir le film “Barbie” sorti au cinéma ce vendredi 19 juillet. La couturière pour les costumes et le message du film, Lucie parce que Barbie est jolie.

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