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“Des agents du canton de Vaud peuvent désormais verbaliser les infractions commises en forêt”

“Des agents du canton de Vaud peuvent désormais verbaliser les infractions commises en forêt”

Canton de Vaud

Les agents peuvent maintenant infliger des amendes en forêt

Les personnes qui se promènent dans la nature et y commettent des infractions peuvent désormais être verbalisées par les membres du “corps de police faune-nature” du canton.

Publié26 avril 2023, 20h44

Les promeneurs ne respectent pas toujours les interdictions et recommandations en forêt. A leurs risques et périls.

IMAGO/ingimage

Vous aimez les balades dans la nature du canton de Vaud? Soyez prévenus! Si vous ne tenez pas votre chien en laisse dans les réserves naturelles ou pendant la période de mise bas de la faune, si vous vous promenez sur des chemins non autorisés ou si vous attrapez une truite dans une zone interdite, vous risquez de vous faire infliger une amende pouvant aller jusqu’à 300 francs par un membre du “corps de police faune-nature”, le nouveau nom des gardes-faune, forestiers ou pêcheurs du canton.

Car ils sont désormais compétents pour infliger des amendes d’ordre en matière de chasse, pêche et forêt. En effet, plusieurs lois adoptées par le Grand Conseil vaudois l’été dernier sont entrées en vigueur entre le 1er janvier et le 1er avril. Elles s’alignent sur ce qui se pratique déjà dans les cantons de Fribourg et en Valais.

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Cette révision est intervenue alors qu’une nouvelle loi fédérale, entrée en vigueur en 2020, a étendu le champ d’application des amendes d’ordre, jusqu’ici réservées essentiellement à la circulation routière.

Une police des forêts réclamée en Argovie

Un règlement dont tous les cantons ne disposent pas, au grand regret de certains. En effet, dans le canton d’Argovie, le président des chasseurs, Rainer Klöti, vient de réclamer la mise en place d’une “police des forêts” composée de gardes-faune ou de gardes-forestiers autorisés à infliger des amendes ou à expulser les contrevenants, selon le Journal d’Argovie mardi. “Les belles paroles et la bonne foi ne suffisent pas à maîtriser l’effervescence de loisirs en forêt”, dit-il. Il prend en exemple un tunnel destiné à la faune sous une route et une voie ferrée, mais utilisé surtout par les piétons et les cyclistes. Or, la seule odeur des gens suffit à faire éviter le passage aux animaux, rappelle-t-il.

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Dans le canton de Vaud, les gens ne devraient pas être verbaalisés souvent. En effet, ils respectent en général plutôt bien la nature, selon Jean Rosset, l’inspecteur cantonal des forêts. Il y a parfois des déchets, des feux improvisés et autres incivilités, mais rien de grave jusqu’ici, selon lui. Toutefois, il y a de plus en plus de Vaudois qui se promènent dans les bois, ce qui augmente le risque de dégradation. “Mais le système actuel des gardes forestiers et surveillants de la faune fonctionne relativement bien sous cette pression du public”, estime-t-il en se référant au guide du “savoir-vivre” en forêt publié par la Communauté de travail pour la forêt, qui rappelle aux randonneurs comment respecter la nature et la faune.

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