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Demande de 17 ans de prison pour le mari accusé de May Irene Eliassen (73 ans)

Demande de 17 ans de prison pour le mari accusé de May Irene Eliassen (73 ans)

Le procureur estime que le mari a délibérément tué May Irene Eliassen (73 ans). Le meurtrier lui-même affirme qu’il l’a aidée à se suicider.

SUR LA PLAGE : Voici May Irene Eliassen sur la plage avec son mari, désormais accusé de l’avoir tuée. Ils ont été mariés pendant 33 ans. Photo: Privé / Privé

mardi 26 mars à 13h09

– Il ne s’agissait pas d’un suicide, mais d’un meurtre, a déclaré le procureur Ole Andreas Aftret devant le tribunal.

Devant le tribunal, l’homme d’une soixantaine d’années a reconnu s’être procuré une dose mortelle de comprimés.

Dans la soirée du jeudi 29 juin 2023, May Irene Eliassen a été retrouvée sans vie chez elle, dans la municipalité d’Ørland, dans le Trøndelag.

– Espérons qu’elle n’a pas réalisé ce qui s’était passé lorsqu’elle s’est assise sur la chaise et a ressenti les symptômes d’un empoisonnement. Jusqu’à ce que la morphine la rende incapable de respirer, raconte le procureur Ole Andreas Aftret en présentant sa demande de sanction.

Son mari depuis 33 ans est accusé de l’avoir tuée. Le procureur indique au tribunal qu’il demandera 17 ans de prison.

– Tout indique que c’est NN (accusé de meurtre) qui a écrasé les tablettes. Je l’ai mélangé à de la boisson et éventuellement à de la nourriture, et je suis sorti pour éviter d’être là lorsque May est tombée malade et est décédée. Il est revenu après avoir attendu assez longtemps jusqu’à ce qu’il soit sûr qu’elle était morte, a déclaré le procureur Unni Sandøy pendant la procédure.

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TRACES D’INTOXICATION : La police a trouvé des traces de substances stupéfiantes sur le comptoir de la cuisine, dans des verres, dans un aspirateur et dans des pailles. Photo : PolicePhoto : Police

Selon l’acte d’accusation, le mari aurait donné à sa femme des comprimés en poudre contenant des stupéfiants morphine, alprazolam et clonazépam, sans qu’elle en soit consciente.

La police a trouvé des traces de morphine dans la cuisine du couple, ainsi que sur du matériel de cuisine comme une poêle et une poêle à frire.

On en a également trouvé, entre autres, dans les pailles, le verre et dans un petit aspirateur.

– La scène du crime est le domicile de la victime, où elle a le droit de se sentir en sécurité, déclare le procureur Ole Andreas Aftret.

L’homme a expliqué au tribunal qu’il avait obtenu la drogue pour sa femme qui, selon lui, voulait se suicider.

On lui avait diagnostiqué la maladie de Parkinson plus.

– Je savais que May détestait l’idée de devenir une patiente pouvant être placée dans une maison de retraite. Peut-être dans un lit avec un tube. Il n’est pas certain que tel aurait été le résultat, mais c’est ce qu’elle envisageait, a-t-il expliqué au tribunal.

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Il affirme que c’est sa femme qui a pris les comprimés et que lui-même ne savait pas quand ni comment elle devait les prendre.

Il a plaidé coupable d’avoir aidé sa femme à se suicider.

Le procureur nie qu’il y ait eu un accord entre eux et estime que la seule chose qui l’indique est l’explication de l’homicide involontaire.

PROCUREUR : Premier procureur d’État Unni Sandøy et procureur de police Ole Andreas Aftret Photo : Photo : Preben Sørensen Olsen / VG

– May Irene Eliassen a-t-elle été bouleversée lorsqu’elle a reçu son diagnostic ? Certainement! A-t-elle pleuré ? Oui, il devrait tout simplement manquer, a déclaré la procureure Unni Sandøy lors de son procès.

Elle a soutenu que le mari accusé de meurtre avait plus de difficulté qu’elle à accepter le diagnostic de sa femme.

– May Irene Eliassen a demandé à son mari de lui acheter des comprimés de stupéfiants pour qu’elle se suicide. Non, elle pense pouvoir confirmer.

Malgré sa maladie, le procureur pensait que May Irene Eliassen pourrait vivre encore cinq à dix ans.

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– Nous ne parlons pas d’une personne qui se tenait sur le seuil du royaume suivant. Il lui restait plusieurs, voire plusieurs années à vivre, dit Sandøy

Défenseurs Jasmin Gheshlaghi (devant) et Kristina Jørgensen. Photo : Preben Sørensen Olsen, VG

L’homme d’une soixantaine d’années est également accusé de tentative de meurtre contre sa femme environ six mois avant sa mort.

Il n’a pas non plus plaidé coupable devant le tribunal.

En février de l’année dernière, May Irene Eliassen a été transportée à l’hôpital St. Olav par ambulance aérienne.

Pendant le traitement, elle a répondu positivement aux antidotes aux opiacés. L’affaire a été signalée à la police, mais celle-ci n’a jamais ouvert d’enquête à ce sujet.

Son fils a enregistré une conversation avec elle suite à cet aveu.

– Elle dit clairement à ses proches qu’elle n’a pas pris de morphine. Je ne sais pas d’où ça vient. Et que quelqu’un a tenté de lui suicider, dit Unni Sandøy à propos de l’enregistrement.

Au cours de la même conversation, elle a rejeté l’idée que le mari de l’accusée puisse être à l’origine de tout cela.

2024-03-26 14:59:00
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