Découvrez la 20ᵉ édition de la Biennale de la danse de Lyon

Après être passée par Marseille pour les 10 ans du Mucem et le festival de l’ActeurMarie Sorbier continue son tour de France et fait escale à Lyon pour nous faire découvrir un des grands évènements de la rentrée : la 20ᵉ édition de la Biennale de la danse qui se tient jusqu’au samedi 30 septembre prochain. Cette dernière poursuit une ambition, celle de rendre accessible la danse contemporaine, et de faire de cette biennale un évènement à la fois populaire et exigent, comme l’explique Tiago Guedes, le directeur-artistique : “J’aime bien voir la danse comme une discipline qui ne soit pas élitiste à l’inverse de ce qu’on dit habituellement parce qu’en fait tous les gens sont en relation avec leur corps, beaucoup de gens dansent. Donc à nous vraiment d’ouvrir des portes et de créer des contextes aussi pour que les gens puissent vivre la Biennale au-delà des 48 spectacles qu’on présente“.

Marie Sorbier nous entraîne dans les différents lieux de la Biennale pour nous faire découvrir en avant-première plusieurs spectacles : Afropolis : Hors de ce monde du danseur nigérian Qudus Onikeku, Équipage de l’artiste uruguayenne Tamara Cubas, Liberté Cathédrale de Boris Charmatz ou encore Encre du chorégraphe grecque Dimitris Papaioannou. Autant de propositions originales toutes très différentes les unes des autres. Difficile en effet de faire un plus grand écart entre la proposition de Boris Charmatz, âpre et spirituelle, d’une grande élégance mais qui laisse sourdre une colère que les corps prennent en charge, et celle de Dimitris Papaioannu, extrêmement léchée esthétiquement mais kitch et baroque dans son propos. Et c’est justement dans cet écart que se loge la variété des invitations de la biennale de la danse de Lyon, qui accueille désormais toutes les formes de mouvement et tous ceux qui aiment les regarder et/ ou s’y adonner.