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Découverte de la relation entre les ARN et la maladie d’Alzheimer: Une nouvelle voie vers des stratégies de traitement

Découverte de la relation entre les ARN et la maladie d’Alzheimer: Une nouvelle voie vers des stratégies de traitement

La maladie d’Alzheimer est complexe et ses causes sont encore mystérieuses. Elle pourrait être liée à l’équilibre entre des fragments d’ARN protecteurs et toxiques dans le cerveau. C’est ce que révèle une étude innovante de la Médecine du Nord-Ouest. Alors que la maladie affecte des millions de personnes dans le monde, cette découverte ouvre une nouvelle voie de recherche et de potentielles stratégies de traitement.

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La maladie d’Alzheimer résulte d’une perte considérable de neurones. Cependant, les mécanismes conduisant à la mort de ces cellules restent peu compris. Une récente étude publiée dans Communication nature révèle quel rôle pourrait jouer l’interférence de l’ARN dans le déclenchement de la maladie d’Alzheimer.

Des fragments d’ARN

La totalité de l’information génétique est contenue dans la molécule d’ADN, localisée dans le noyau de chaque cellule. Pour transformer ces informations génétiques en protéines, l’ADN doit être transcrit en ARN codants longs. Celui-ci est ensuite traduit en protéines par la machinerie cellulaire. L’ARN est indispensable au bon fonctionnement de nos organismes.

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Il existe aussi de nombreux ARN courts. Ils ne codent pas pour des protéines mais jouent d’autres fonctions importantes dans la cellule. Certains d’entre eux ont pour rôle d’inhiber les ARN codants longs via un processus appelé interférence d’ARN. Celui-ci empêche la traduction en protéines des ARN longs.

Dans cette étude, les auteurs ont détecté de courts segments d’ARN toxiques, contribuant à la destruction des neurones via des dommages de l’ADN dans les cerveaux atteints d’Alzheimer. Les ARN courts nuisibles sont normalement inhibés par les ARN courts protecteurs. Les auteurs ont également constaté une diminution des segments d’ARN protecteurs avec l’âge, ce qui pourrait favoriser le développement de la maladie. Par ailleurs, l’étude souligne que les personnes âgées ayant une mémoire exceptionnelle (par exemple des individus de plus de 80 ans avec une mémoire équivalente à celle des personnes de 20 à 30 ans) présentent une quantité plus élevée de ces segments d’ARN protecteurs dans leurs cerveaux.

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La relation entre les activités des ARN et la maladie d’Alzheimer n’avait jamais été établie auparavant de façon aussi évidente.

Implications pour la prise en charge

Dans presque toutes les maladies neurodégénératives, les individus affectés vivent des décennies sans symptôme avant que la maladie ne commence à se manifester progressivement. Ces résultats permettent de mieux comprendre pourquoi et ouvrent de nouvelles pistes de recherche pour la prise en charge de la neurodégénérescence en général.

Les traitements actuellement disponibles ne permettent pas de guérir la maladie. Accroître (ou du moins conserver) la quantité d’ARN courts protecteurs dans le cerveau représente une nouvelle méthode pour limiter les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Nous disposons de molécules capables de faire ça, mais elles doivent d’abord être testées dans des modèles cellulaires et animaux.

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2024-01-22 22:14:22

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