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Décision du Conseil fédéral – L’impôt minimum de l’OCDE entre en vigueur en Suisse à partir de janvier 2024 – Actualité

Décision du Conseil fédéral – L’impôt minimum de l’OCDE entre en vigueur en Suisse à partir de janvier 2024 – Actualité

2023-12-22 22:47:22

  • Les grandes entreprises actives à l’échelle internationale seront imposées en Suisse à partir de la nouvelle année à un taux d’imposition d’au moins 15 pour cent.
  • Le Conseil fédéral a mis en vigueur les dispositions pertinentes.
  • Cet été, le peuple a dit oui à l’impôt minimum dit de l’OCDE, à 78,5 pour cent.

Dans la lutte mondiale contre les paradis fiscaux, 140 pays ont convenu d’imposer les grandes entreprises à un taux minimum de 15 pour cent. La Suisse souhaite également mettre en œuvre le plan de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du G20.

L’impôt minimum concerne les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires annuel global d’environ 700 millions de francs. Cela représente environ un pour cent des entreprises actives en Suisse. Le Conseil fédéral estime que le nouvel impôt minimum rapportera entre un et 2,5 milliards de francs dans les caisses. 75 pour cent de cette somme provient des cantons. 25 pour cent appartiennent au gouvernement fédéral.

La grande majorité des États de l’UE et d’autres pays industrialisés importants introduiront effectivement cette taxe en 2024.

Le Conseil fédéral a mis du temps à mettre en œuvre: «La situation a longtemps été un peu confuse, car de nombreux Länder n’ont pris leurs décisions que très tard dans l’année», explique Fabian Baumer, directeur adjoint de l’Administration fédérale des contributions AFC, à la SRF. .

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La situation est désormais plus claire : « La grande majorité des États de l’UE et d’autres pays industrialisés importants introduiront effectivement la taxe en 2024 », déclare Baumer. Avec son entrée en vigueur le 1er janvier 2024, les recettes fiscales ne pourront désormais plus circuler à l’étranger, indique le Département fédéral des finances (DFF) dans un communiqué.

Légende:

Les tours Roche à Bâle : l’entreprise chimique est l’une des plus grandes entreprises de Suisse et est concernée par l’impôt minimum.

Keystone/Gaétan Bally

Le gouvernement de l’État est guidé par diverses directives lors de sa mise en œuvre. La réglementation suisse doit être acceptée au niveau international afin d’offrir aux entreprises basées en Suisse la plus grande sécurité juridique possible.

En outre, là où les réglementations de l’OCDE/G20 le permettent ou le prévoient explicitement, il convient d’utiliser les marges de manœuvre et les options dans l’intérêt de la place suisse. Dans l’ensemble, les efforts administratifs des entreprises et des administrations fiscales cantonales doivent être maintenus aussi bas que possible.

Novartis, Roche et Nestlé pourraient devoir payer encore plus d’impôts


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Le Conseil fédéral décidera d’ici fin 2024 de l’introduction d’autres éléments de la réforme. La réforme fiscale de l’OCDE/G20 comprend un autre pilier qui stipule que les cent plus grandes entreprises mondiales seront désormais imposées non seulement dans le pays dans lequel elles sont basées, mais également dans celui où leurs services sont consommés. Selon l’administration fédérale, entre trois et cinq entreprises suisses sont concernées, parmi lesquelles les sociétés chimiques Novartis et Roche et le géant alimentaire Nestlé.

Il y a quelques semaines, des voix du monde politique et économique exigeaient que le Conseil fédéral attende. À la mi-novembre, les commissions économiques des deux conseils ont recommandé au gouvernement de l’État d’envisager de reporter d’un an l’entrée en vigueur de l’impôt minimum.

Bien entendu, nous ne sommes pas satisfaits dans ce sens.

Le Conseil fédéral a maintenant rejeté cette proposition. «Nous ne sommes bien sûr pas satisfaits dans ce sens. Mais nous respectons bien entendu la décision du Conseil fédéral», explique Christoph Mäder, président d’Economiesuisse.

L’association économique réclame désormais des mesures rapides pour garantir que la Suisse reste attractive pour les entreprises internationales. «La création de valeur des entreprises internationales doit rester autant que possible en Suisse», déclare Mäder. « Cela signifie : nous devons renforcer les conditions-cadres pour ces entreprises. »

Les cantons sont tenus

« Tout n’a pas encore été dévoilé, mais nous disposons encore d’un certain temps malgré son entrée en vigueur. Car les recettes fiscales ne couleront qu’à partir de 2026», explique le président de la Conférence cantonale des directeurs financiers, Ernst Stocker. Les cantons concernés ont déjà pris certaines décisions. “Nous sommes prêts.”

Il reste encore un certain temps d’adaptation pour les cantons et les entreprises, malgré l’introduction décidée à bref délai.



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