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Décès d’une patiente atteinte de la rage en France et rappel des mesures de prévention

Décès d’une patiente atteinte de la rage en France et rappel des mesures de prévention

Elle est décédée malgré une prise en charge rapide. Jeudi 12 octobre, le CHU de Reims (Marne), a annoncé la mort d’une patiente atteinte de la rage, admise le 7 octobre et décédée 2 jours plus tard. Accompagnée d’un homme, elle s’était présentée à l’hôpital le samedi précédent. Tous les deux avaient été blessés par un chat quelques semaines auparavant dans un pays du Maghreb.

Immédiatement, le personnel soignant a identifié les symptômes de la rage et l’a traitée de manière adaptée, hospitalisée en réanimation. Malheureusement, elle a succombé à la maladie deux jours après. L’homme, asymptomatique, a reçu une vaccination prophylactique post-exposition et a été placé sous surveillance.

Le Centre national de référence de la rage (CNRR), sous le contrôle de l’Institut Pasteur, est le seul habilité à poser le diagnostic de la rage, a confirmé le diagnostic mercredi 11 octobre.

Très rare cas de rage en France

Ce cas de rage, une zoonose causée par les virus du genre Lyssavirus, sur le territoire français est un cas dit “importé”. Les derniers cas humains acquis à l’étranger remontent à 2017 (décès d’un enfant de 10 ans contaminé au Sri Lanka) et à 2016 (décès d’un homme contaminé au Bangladesh).

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Le dernier cas acquis en France métropolitaine a été observé en 2019. Le patient, décédé, avait été contaminé par le lyssavirus EBLV-1, un lyssavirus de chauve-souris. Avant cela, aucun cas n’avait été observé depuis 1924.

Et chez les animaux, “la France est indemne de rage des mammifères terrestres non volants depuis 2001”, souligne l’Institut Pasteur. Les mammifères volants étant les chauves-souris.

En France, trois situations sont considérées à risque :

  • Les morsures, griffures et autres contacts de salive sur plaie ou muqueuse dans un pays où la rage circule chez les chiens ou la faune sauvage (Guyane incluse) ;
  • les contacts avec des chauves-souris, partout dans le monde notamment en France métropolitaine ;
  • les morsures, griffures et contacts sur plaie ou muqueuse avec un animal ayant voyagé illégalement hors de l’Union européenne sans vaccination antirabique.

Un vaccin prophylactique postexposition

En cas de contact avec un animal suspect, le traitement consiste en un nettoyage immédiat des plaies à l’eau et au savon pendant 15 minutes et l’application d’un antiseptique. La prophylaxie comprend un vaccin et une immunoglobine antirabique, des anticorps, pour les expositions les plus graves.

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“En 2022 en France, 2 391 personnes ont reçu une prophylaxie post-exposition dans un centre antirabique français, parmi lesquelles 62,2 % de personnes exposées à l’étranger”, détaille l’Institut Pasteur. Réalisée à temps, la prévention est efficace à 100 %. “Le traitement doit être effectué rapidement après l’exposition, avant l’apparition des premiers symptômes qui signent une évolution inexorablement fatale”, ajoute l’Institut Pasteur.

Après une incubation qui peut durer 2 à 3 mois, les premiers symptômes sont une fièvre accompagnée de douleurs et des fourmillements ou des brûlures au niveau de la blessure.

Il existe deux formes de rage, que détaille l’OMS :

  • “La forme ‘furieuse’, avec une hyperactivité du malade, une excitabilité, des hallucinations, un manque de coordination, une hydrophobie (peur de l’eau) et une aérophobie (peur des courants d’air ou de l’air frais). Le décès survient en quelques jours par arrêt cardiorespiratoire.
  • La forme paralytique concerne environ 20 % des cas humains. L’évolution est alors moins spectaculaire et en général plus longue que pour la rage furieuse. Les muscles se paralysent progressivement, à partir de l’endroit de la blessure. Le coma s’installe lentement et le patient finit par mourir. Les cas de rage paralytique sont souvent mal diagnostiqués, ce qui contribue à la sous-notification de la maladie.”
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Le virus atteint le système nerveux central et “entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière”.

Dans le monde, la rage est responsable chaque année de 59 000 décès, principalement en Asie et en Afrique et le plus souvent après la morsure d’un chien enragé.

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2023-10-26 07:15:00

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