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De l’inflation à l’hyperinflation : retour sur 1923

De l’inflation à l’hyperinflation : retour sur 1923

2023-10-26 14:41:30

Een regardant l’actualité du jour : la crise dans la région de la Ruhr, le discours du Chancelier du Reich à ce sujet, la crise au Palatinat, les échos du putsch communiste à Hambourg, la question de la grève générale de Francfort, la décision de faire grève par les imprimeurs berlinois, le putsch séparatiste, les nouvelles de Bavière Situation en Saxe, etc. Voilà à quoi ressemble le monde aujourd’hui ! Une douzaine de questions difficiles et des plus difficiles qui, en même temps, attaquent le peuple allemand et lui coupent le souffle, au point de le mettre en danger d’étouffement.

Plusieurs de ces problèmes d’empiètement ne sont pas entre ses mains, mais viennent de l’extérieur, des oppresseurs qui sont pratiquement devenus dépourvus de toute l’humanité et roulent comme des démons en panne. Il serait d’autant plus nécessaire qu’au moins les questions sur lesquelles le peuple allemand peut décider lui-même soient traitées avec un certain sens. Mais cela fait également un manque particulièrement. Y a-t-il même une trace de raison dans une décision de faire une grève générale aujourd’hui?


Nous avons rendu compte de la réunion du comité d’entreprise de Francfort, qui a décidé d’organiser une grève générale locale contre le cartel syndical. Nous avons également souligné que la plupart des dirigeants des syndicats et du Parti social-démocrate considèrent la grève générale comme une folie. Lors de la réunion de Francfort, quelques personnes ont parlé avec courage, sans obtenir aucun résultat. Mais la condamnation de la grève générale à Berlin s’est exprimée de manière beaucoup plus claire.

Les rapports à ce sujet sont très intéressants. Là, lors d’une réunion des responsables des imprimeurs, les intervenants sociaux-démocrates se sont vivement opposés au mot d’ordre de grève. L’un d’eux, faisant partie de la direction de la Confédération générale des syndicats allemands, a déclaré que l’exigence d’une grève générale était complètement absurde. Les ouvriers de Saxe et de Thuringe demandèrent même aux syndicats de s’abstenir de toute grève générale.

Là aussi, les gens sensés ont été interpellés, mais on a déjà dit aux crieurs qu’ils seraient laissés tranquilles en cas de grève. Cette communication émane de l’Association allemande des métallurgistes, qui joue un rôle très important en raison de son grand nombre de membres. Il a même exprimé ses condoléances à un imprimeur de premier plan pour la décision irréfléchie de la réunion des fonctionnaires. En effet, on peut plaindre ceux qui font grève eux-mêmes. Une grève à grande échelle a toujours été, même avant la guerre, une affaire sérieuse, souvent associée à des privations et à des difficultés. Au moins, tu pourrais tenir un certain temps. Les syndicats avaient de l’argent dans leurs coffres, et le peu dont ils avaient besoin pour survivre était bon marché.

Aujourd’hui, tout est différent. La solidité financière des organisations est complètement minée par l’énorme inflation, les sommes dont elles disposent sont en rapport avec ce qu’exige une grande grève. De toute façon, le style de vie est déprimé, mais le peu dont on a absolument besoin pour vivre nécessite un bourdonnement si énorme qu’il n’y a aucune possibilité de l’obtenir ailleurs que par l’aide au travail ou au chômage, que les volontaires en grève ne reçoivent pas. Alors, comment organiser une grève générale au-delà d’un jour ou deux ? Il doit s’effondrer le plus rapidement possible, sinon tous les liens seront rompus. Bien sûr, c’est ce que veulent les communistes qui sont dans tous ces mouvements, ouverts ou cachés, la force motrice.



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