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“Daily Telegraph”: la capitulation soudaine de Poutine est une possibilité réelle

“Daily Telegraph”: la capitulation soudaine de Poutine est une possibilité réelle

La capitulation soudaine du président russe Vladimir Poutine est une possibilité réelle, écrit pour le Daily Telegraph, l’expert en relations internationales Con Coughlin, qui est également le rédacteur en chef britannique de la défense.

Le président russe réalise enfin qu’il est en train de perdre la guerre, ce qui entraîne une perte d’appétit pour le combat, explique Coughlin.

Le fait que Vladimir Poutine ait annulé sa conférence de presse annuelle est une indication certaine que les choses ne vont pas bien pour lui. La grande conférence de presse habituelle de Poutine est l’occasion pour le dirigeant russe d’afficher ses réalisations. Les questions qu’il lui pose sont préétablies pour qu’il ne soit pas pris au dépourvu. Les grandes conférences de presse ont duré quatre heures et demie, donnant au président russe l’occasion de démontrer ses compétences de premier ordre en matière de désinformation, note Coughlin.

Il est dommage que la conférence de presse de cette année ait été annulée de manière inattendue, car il aurait été unique d’entendre ce que Poutine aurait à dire sur le déroulement de “l’opération militaire spéciale” en Ukraine et sur la façon dont les gens vivent dans les territoires ukrainiens que la Russie a déclaré pour leur propre compte. Bien sûr, nous parlons de ces territoires que les Ukrainiens n’ont pas encore repris, précise Coughlin avec une certaine ironie.

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Bien que le Kremlin n’ait pas fourni de réponse satisfaisante à la question de savoir pourquoi la conférence de presse avait été annulée, l’opinion a prévalu que, compte tenu de la série d’échecs russes humiliants en Ukraine, Poutine ne risquerait pas d’apparaître en public, même lors d’un événement soigneusement préparé comme comme son émission médiatique annuelle.

Malgré les préparatifs de Poutine, il lui faudrait encore aborder un certain nombre de questions difficiles, présenter ses condoléances aux familles des morts et expliquer pourquoi des villes stratégiques telles que Kherson ne sont plus sous le contrôle des forces russes.

Le Kremlin sait que même sa propre machine de propagande ne peut cacher le fait que 2022 est un véritable échec pour Poutine et les forces armées russes. Le peuple russe est déjà bien conscient des pertes subies, les derniers sondages montrant que seul un Russe sur quatre soutient actuellement cette nouvelle « Grande Guerre patriotique ».

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Poutine est sur la défensive, pas seulement sur le champ de bataille. Quoi qu’en disent ses partisans du monde entier, les sanctions occidentales affaiblissent l’économie russe, et les espoirs du Kremlin que les prix élevés du pétrole soutiendront les finances ne se sont pas concrétisés, souligne Coughlin.

Poutine est maintenant à court d’options, et il a été suggéré que le dirigeant russe pourrait être intéressé par des pourparlers pour mettre fin à la violence.

Certains dirigeants occidentaux, dont le président américain Joe Biden et le président français Emmanuel Macron, font pression pour un règlement diplomatique du conflit. Certains prétendent même qu’ils font pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour qu’il entame des négociations avec Moscou.

Une nouvelle série de pourparlers aiderait Poutine à surmonter certains de ses problèmes immédiats, ce qui explique sa récente déclaration selon laquelle il est “ouvert” à l’idée.

Si toute initiative visant à mettre fin à l’effusion de sang est la bienvenue, il est crucial que les dirigeants occidentaux ne tombent pas dans le piège de Poutine. Avant d’envahir l’Ukraine, la Russie a tenu des pourparlers de paix avec Kyiv dans le cadre des accords de Minsk, mais ces pourparlers n’ont abouti à rien.

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En outre, tout accord de paix doit aborder la question des nombreux crimes de guerre commis par les forces de Poutine depuis qu’elles ont envahi l’Ukraine. Les négociations pour mettre fin au conflit sont une bonne idée, mais Poutine ne doit pas rester impuni, conclut Coughlin.

Selon BTA

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