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Cultus, monologue sur la virginité – La Stampa

Cultus, monologue sur la virginité – La Stampa

2024-02-14 16:27:05

Avec « Cultus » qui, lors de sa tournée italienne, s’est arrêté au Théâtre Astra de Turin et a ouvert la saison Dance Stage de Paolo Mohovic, Roberto Zappalà de Catane se confirme comme un maître dans l’art d’articuler les danseurs sur scène, à partir d’un point de départ narratif précis mais ensuite réussissent à transfigurer en danse les sentiments, les passions, les joies qui traversent la troupe compacte de huit danseurs, cinq filles et trois garçons.

La musique de David Lang est tirée de sa composition primée « La piccolo Fiammiferaia ». Le texte qui sert de toile de fond aux évolutions des danseurs est un long monologue sur la virginité tiré de “Tout est bien qui finit bien”, suivi de sonnets shakespeariens lus par les meilleurs acteurs kinglais d’aujourd’hui.

Il est clair que si vous n’êtes pas né outre-Manche, le meilleur du texte vous échappera, mais il contribuera à créer un fond sonore complexe auquel, outre Lang, s’ajoute également le rythme d’une mazurka au curieux combinaison de musique haute et basse. Mais tout ceci n’est qu’un tapis sonore

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Ce qui compte cependant, c’est l’évolution des huit danseurs qui portent d’abord des jeans, des chemises et des casquettes à pétales (ces casquettes de plage pour les dames du passé) puis s’exposent de plus en plus en portant de simples débardeurs et des perruques blondes pour tout le monde.

Tout est nouveau ici, mais tout nous ramène au style de Zappalà qui déploie son imagination gestuelle habituelle en articulant le groupe tantôt pour occuper toute la scène, tantôt pour se compacter en un unisson d’où tour à tour se détache un seul individu, mais seulement pendant un court moment, donnant des coups de pied, bientôt convaincu de se regrouper. Des leitmotivs gestuels émergent, des émotions résolues physiquement dans des formes de rébellion des individus contre le groupe.

Comme toujours, le geste, le mouvement, sous-tend une forte chair, une utilisation des corps qui ne sont jamais de simples instruments, mais des êtres de chair et de sang qui nous conquièrent, qui souffrent, ont des explosions de joie, sombrent dans l’aveuglement.

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En ce sens, la chanson est une pièce supplémentaire de ce projet conçu par Zappalà et intitulé « Transiti Humanitatis » qui caractérise depuis longtemps son parcours artistique.

Après “Christ”, une œuvre qui a vu la forte présence du mot, dans cette œuvre Zappalà revient à la danse pure et en tant que maître, il est capable de l’articuler.

La dramaturgie est de Nello Calabrò, qui a toujours été collaborateur et dramaturge de Zappalà. Sur scène se trouvent Giulia Berretta, Corinne Cilia, Filippo Domini, Laura Finocchiaro, Anna Forzutti, Silvia Rossi, Damiano Scavo, Erik Zarcone.

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