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Critique musicale : Lous et le Yakuza tombent amoureux sur “IOTA”

Critique musicale : Lous et le Yakuza tombent amoureux sur “IOTA”

“IOTA” de Lous et les Yakuza (Columbia Records/Sony Music)

Lous and the Yakuza a dévoilé la douleur et le drame de son premier album autobiographique, “Gore”, pour révéler un espace d’amour et de jeu sur son suivi, “IOTA”. La chanteuse et compositrice congolo-belge ne décrit pas son processus de création musicale comme thérapeutique comme certains pourraient le penser, c’est juste sa façon de s’exprimer, comme elle le montre sur son deuxième album.

Sa dernière tentative explore un nouveau ton frais alors qu’elle explore des thèmes plus doux dans sa musique. La chanteuse connue pour se faufiler sans effort dans le piège, R&B et pop permettent à son côté romantique et fantaisiste de transparaître dans “IOTA”, nous donnant une image plus riche de l’artiste qui va monter en flèche dans la célébrité internationale.

Née Marie-Pierra Kakoma, l’interprète captivante derrière Lous and the Yakuza a une vision si forte d’elle-même et de sa musique qu’elle a même son propre symbole : deux mains levées vers le ciel, qu’elle peint sur elle-même. Elle fait allusion au symbole dans sa chanson d’ouverture de l’album, “Ciel” signifiant ciel, où elle chante sur la spiritualité avec des voix chuchotées et des harmonies apaisantes. L’album est porté par l’amour. Kakoma chante avec envie son amour comme un trésor dans la chanson pop “Trésor” et inclut une ballade cinématographique qui pourrait jouer lors d’un montage d’une histoire d’amour dans un film français indépendant.

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Kakoma définit son ode à l’amour dans un monde de rêve d’anime. Kakoma est une fan de longue date d’anime et de manga, et elle parle avec plaisir de sa collection sur TikTok. Pour “IOTA”, Kokoma s’est inspiré des œuvres de grands noms de l’anime comme le Studio Ghibli et le réalisateur de “Paprika” Satoshi Kon. Le clip de “Monsters”, une chanson sur la vie avec les problèmes de la vie, est sa version de “Mon voisin Totoro” et “Spirited Away”.

Kakoma n’hésite pas à partager ce qu’elle a surmonté pour arriver là où elle est aujourd’hui. Kakoma a fui la guerre au Congo à l’âge de 4 ans avant de déménager en Belgique et a ensuite fait face à l’itinérance à ses débuts en tant qu’artiste. Aujourd’hui, les chansons françaises de l’égérie Louis Vuitton ont transcendé la langue dans les charts musicaux avec des millions de flux.

L’amour de Kakoma pour la culture japonaise va plus loin que l’anime et le manga. C’est à son nom. Le nom Lous est né de “l’âme” épelée à l’envers, et Yakuza vient – pas pour le syndicat du crime basé au Japon – du mot pour “perdant”. Elle a dit qu’elle voulait que Yakuza soit le nom de son groupe pour donner du crédit à ceux qui travaillent dans les coulisses pour la soutenir.

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L’un de ses amis de longue date, le congolais-belge Damso, figure sur l’album dans “Lubie”. Dans la chanson qui ressemble presque à une berceuse, Kakoma chante “Je veux te dire que je t’aime” et Damso la joue en duo. Elle présente également le rappeur français Benjamin Epps dans sa chanson “Stop” qui s’ouvre sur un fort flux de rap français et une construction de synthé dur.

La chanson est suivie de “Interpol”, où Kakoma chante que ses “sentiments sont ses instruments”. C’est avec ces instruments qu’elle nous entraîne d’autant plus dans son univers Lous and the Yakuza.

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Pour plus de critiques d’AP Music, visitez: https://apnews.com/hub/music-reviews.

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