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Crimes nazis : il ne reste qu’un mur du camp de concentration d’Oranienburg

Crimes nazis : il ne reste qu’un mur du camp de concentration d’Oranienburg

2024-01-15 20:20:00

Le mur historique – le seul vestige du camp de concentration d’Oranienburg

Photo : Ville d’Oranienburg/Martin Bennis

«Se souvenir des chapitres les plus sombres de l’histoire de notre ville est une tâche centrale pour Oranienburg», déclare le maire indépendant Alexander Laesicke. “Le fait que nous ramenons une partie importante du passé nazi dans la mémoire de la ville grâce à l’engagement civique et aux résolutions du conseil municipal est un grand pas en avant.”

Le camp de concentration de Sachsenhausen, créé par les SS en 1936, est influent et connu internationalement. L’inspecteur des camps de concentration était également assis ici – d’abord le SS Obergruppenführer Theodor Eicke, puis le SSgruppenführer Richard Glücks, où tous les commandants des camps de concentration se réunissaient régulièrement pour des consultations. Le camp fut libéré par les troupes soviétiques et polonaises le 22 avril 1945.

Mais bien plus tôt, il y avait le camp de concentration d’Oranienburg, où les SA torturèrent des opposants politiques sur le site d’une brasserie désaffectée en 1933 et 1934. Le 21 mars 1933, la norme SA 208 y déporta les 40 premiers communistes, les accusant d’avoir mené un incendie criminel dans un sanatorium pulmonaire. 3 000 prisonniers transitèrent par ce camp, pour la plupart communistes et sociaux-démocrates, mais aussi juifs. Au moins 16 prisonniers sont morts. La victime la plus célèbre est l’écrivain anarchiste Erich Mühsam, assassiné par les gardes le 10 juillet 1934.

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De la brasserie de la Berliner Straße, sur le terrain de laquelle est actuellement en construction un internat pour l’école de police, il ne reste qu’un mur de briques d’environ 60 mètres de long. Tout le reste a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Des bureaux et des garages pour la police populaire de la RDA furent alors construits sur le site. En 2017, le commissariat a déménagé dans le Luisenhof, rénové de manière moderne, à Oranienburg. Il avait déjà plu à l’ancien emplacement. Le petit site commémoratif, qui existe depuis l’époque de la RDA, va maintenant être repensé et modernisé. La propriété appartient au Land de Brandebourg et devrait être transférée à la ville d’Oranienburg, informe Sebastian Welzel, conseiller du maire. Un architecte mandaté par l’administration municipale et travaillant avec un historien a présenté un projet de refonte. L’histoire du camp de concentration, de ses détenus et de ceux qui y ont été assassinés devrait être racontée à l’aide d’images et de textes sur les stèles situées devant le mur historique. Le plan comprend également l’ajout d’informations à un site Web. Pour mettre en œuvre le projet, la ville sollicitera un financement auprès de l’État et d’autres donateurs éventuels.

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Cela a été initié il y a des années. Les députés du Land Björn Lüttmann (SPD) et Gerrit Große (Parti de gauche) ont également été impliqués dans cette affaire.

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