Grillo et les chinois. Un vieux comédien désarmé qui chante sa berceuse du temps perdu à la lune d’Ostie
Beppe Grillo, ratatinée et vieillie – apparemment Gloria Swanson dans Avenue du couchant – il s’est présenté à la soirée de prestation de serment du nouvel ambassadeur de Chine à Italie Jia Guide qui fit ainsi le premier faux pas de sa carrière romaine. Il n’a pas abandonné le croquis en recommandant un ballon blanc qu’il dit avoir abattu dans le ciel ligure, juste au-dessus de sa maison.
Une blague déplacée – personne ne rit – qui a embarrassé le nouvel ambassadeur et fait de l’Italie un nouveau fou au niveau international. Mais Grillo est comme ça. C’est la mauvaise conscience de l’Italie populiste, superficielle et insouciante qui a malheureusement gouverné le pays pendant cinq ans puis a fondu comme neige au soleil dans une sorte de renouveau de la trajectoire de Every Man de Guglielmo Giannini.
L’Italie c’est comme ça. Il confond souveraineté et populisme et fait confiance aux vieux comédiens de vaudeville et on en sait quelque chose avec l’autre adepte de Grillo, c’est-à-dire avec ce comédien Zelensky qui mène le monde vers une troisième guerre mondiale nucléaire.
Abonnez-vous à la newsletter