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“Covid long : une étude révèle que le virus pourrait se cacher dans les muqueuses”

“Covid long : une étude révèle que le virus pourrait se cacher dans les muqueuses”

Des chercheurs franco-portugais ont récemment publié une étude sur le Covid long visant à déterminer pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles de souffrir de symptômes sur la durée. Alors que pour certains, la pandémie mondiale de Covid-19 n’est plus qu’un mauvais souvenir, elle est encore bien présente dans le quotidien de nombreuses personnes, entre 10 à 30% des cas souffrant encore de symptômes, des mois après avoir contracté la maladie.

Le professeur Jérôme Estaquier et son équipe ont mené une étude sur 164 patients pendant six mois. Parmi eux, 127 avaient contracté la maladie six mois auparavant et ont développé un Covid long, tandis que les 37 autres personnes, n’ayant pas développé la maladie, ont composé le groupe contrôle. Les chercheurs ont pu analyser des échantillons sanguins de 72 patients prélevés pendant la phase aiguë de la maladie, ce qui leur a permis de comparer rétrospectivement le niveau d’inflammation au stade précoce chez les personnes ayant développé par la suite un Covid long ou non.

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L’étude, publiée dans la revue Communication Nature, révèle que le Covid long frappe principalement les personnes dont le système immunitaire est moins performant, ce qui rend ces personnes incapables de se défendre correctement contre le virus. Ce dernier parvient ainsi plus facilement à s’installer dans les zones où il peut perdurer, notamment les muqueuses. Le virus est d’abord présent dans les muqueuses pulmonaires et peut descendre ensuite au niveau intestinal et y persister sans que le système immunitaire ne parvienne à l’éliminer tout à fait. La muqueuse intestinale est plus permissive que les autres en raison de sa tolérance aux microbes qui servent à la digestion.

Par ailleurs, l’étude a mis en évidence que certains marqueurs sanguins sont présents six mois après l’infection chez 70 à 80% des personnes présentant un Covid long, alors qu’ils sont rares chez les sujets n’ayant pas développé de forme longue.
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