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Coupe du monde de basket au départ, l’Italie rêve de s’amuser

Coupe du monde de basket au départ, l’Italie rêve de s’amuser

2023-08-24 05:51:00

MANILLE. Blessé par une longue liste d’absences sanglantes, mais pas mutilé. Ni, pour ceux qui les accueillent, les organisent et jouent pour eux, mettant sur la table huit places directes pour les Jeux de Paris (deux pour l’Europe, hors France), réduites. A Manille, où le nombre de paniers sur les terrains n’est même pas très inférieur à celui des églises, on ne veut pas entendre parler d’une Coupe du monde divisée par deux. Aussi parce que, lors de l’acte inaugural qui se déroulera demain en deux parties (Italie-Angola d’abord et Philippines-République Dominicaine ensuite) dans la futuriste Philippine Arena, malgré le trafic et l’éloignement du centre ville, 44 mille âmes prendront place, le premier d’un va-et-vient frénétique qui, dans les jours suivants (jusqu’au dimanche 10 septembre), envahira le Colisée d’Araneta (le théâtre italien) et le Mall of Asia Arena (lieu des phases finales).

A tel point que depuis hier avec le cheikh qatari (avant-première de la Coupe du monde 2027 à Doha) Ali Al Thani, le nouveau président, que la Coupe du monde 2023 est l’édition la plus réussie commercialement de tous les temps, comptant 34 sponsors à l’échelle mondiale et locale et ne prévoyant pas de vides dans les groupes domiciliés en Indonésie (Jakarta) et au Japon (Okinawa). Une main sainte pour les caisses du gouvernement mondial du panier, l’une des 15 fédérations sportives internationales qui ont accepté en 2020 le prêt accordé par le CIO, qui anticipe la pandémie sur une période de quatre ans, inaugurée avec la Coupe du monde chinoise en 2019, sans des pertes économiques importantes, peut-être même.

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Laissant de côté les récits de serviteur faits par les maîtres du petit jeu et les grands regrets, voyant le roster de 384 joueurs dispersés parmi les 32 équipes nationales en lice, en raison des désertions massives de stars absolues (Jokic, Antetokounmpo, Murray , Porzingis, Rubio et Wembanyama , pour n’en citer que quelques-uns), la tribu du panier est passée au comptage des champions présents et à l’étude de ceux qui peuvent gagner. Parmi les individus, on compte toujours le Slovène Doncic, le Français Gobert, les Dominicains Towns (en route vers l’Italie), les étoiles montantes de l’équipe américaine Edwards et Banchero, l’Australien Giddey, l’Allemand Schroeder, le Lituanien Valanciunas, le Le Finlandais Markkanen, le Chinois naturalisé Anderson et le Philippin Clarkson.

Les variables des absences, des déplacements (pas pour les Azzurri, toujours à Manille) et de la période saisonnière particulière, en revanche, emmêlent les prédictions collectives. Sur le papier, les États-Unis et le Canada, suivis de près par la France, l’Australie et l’Espagne, apparaissent athlétiquement et techniquement supérieurs au reste de l’entreprise : le tirage au sort est cependant grand ouvert. Les Azzurri, pas désavantagés par le nul avec l’Angola, la République Dominicaine et les Philippines avec un croisement ultérieur à deux entre la Serbie, Porto Rico, la Chine et le Soudan du Sud (il n’est pas impossible d’échapper au croque-mitaine des USA en quarts de finale) et Revigoré par le parcours dégagé lors des matchs amicaux d’été, il revient dans la douzaine d’équipes auxquelles il peut aspirer pour se faire plaisir. L’Allemagne, la Slovénie, la Lettonie (entraînée par Luca Banchi), la Lituanie ou encore la Serbie et la Grèce peuvent également sortir du peloton, malgré leurs absences. Les stars ne regarderont pas, mais elles ne gagneront pas seules la Coupe du Monde.

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Au niveau de la Fiba, comme l’enseigne l’Espagne de Scariolo, champion de tout, être une « famille » compte plus que le champion seul aux commandes. Et l’Italie, jamais sur un podium mondial, du père-frère aîné Pozzecco sur le banc, du trio de merveilles Datome (dans son dernier tour en tant que joueur)-Fontecchio-Melli du mélange d’experts (Polonara, Spissu, Ricci , Pajola , Tonut, Ricci) et les jeunes (Spagnolo, Procida et Diouf) peuvent, veulent et doivent cultiver leurs espoirs.



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