La première de “Cosmic Cycles”, une œuvre presque totale selon son compositeur américain Henry Dehlinger, s’est tenue la semaine dernière à Washington. Avant le concert, Dehlinger a déclaré à l’AFP: “Ce n’est pas seulement de la musique, pas seulement des images. C’est davantage une expérience immersive.” Gustav Holst, compositeur anglais, avait tenté une entreprise similaire avec sa célèbre œuvre “Les Planètes” il y a plus d’un siècle. Cependant, à cette époque, il y avait encore beaucoup à découvrir en astronomie. Depuis, l’homme est allé sur la lune, a envoyé des rovers sur Mars et a lancé des télescopes incroyablement puissants dans l’espace.
Les images, choisies par l’agence spatiale américaine, ont été organisées en sept petits films qui ont servi d’inspiration à Henry Dehlinger. Piotr Gajewski, directeur musical et chef d’orchestre de l’Orchestre national philharmonique dans le Maryland, a déclaré que la NASA était au centre du processus. “Au lieu de leur proposer une œuvre musicale et de coller des images dessus, ils ont commencé par assembler les vidéos à partir de leur meilleur travail”, a-t-il expliqué.
Des images fascinantes de données disséminées au cours du spectacle ressemblent à des peintures de Van Gogh lorsqu’elles sont en mouvement tandis que les images de chaque planète du système solaire, y compris celles prises par les robots envoyés sur Mars, ont été présentées. La symphonie de sept mouvements commence au cœur du système solaire avec notre Soleil et se termine sur un final majestueux autour de nébuleuses et de trous noirs.
Selon Wade Sisler, du Centre spatial Goddard de la NASA, la beauté de ces images grandioses est frappante pour le public qui peut faire la distinction entre les images numériques et les résultats réels. Cette œuvre orchestrale est un hommage à l’espace, tout comme l’espace est un grand mystère, a déclaré Piotr Gajewski.
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