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Coopération spatiale algéro-russe : Vers une nouvelle ère dans les technologies spatiales

Coopération spatiale algéro-russe : Vers une nouvelle ère dans les technologies spatiales

La visite récente du président algérien Abdelmadjid Tebboune en Russie a abouti à la signature de plusieurs accords bilatéraux entre les deux pays. Parmi ces accords figure celui de la coopération entre l’Algérie et la Russie dans le domaine de l’exploration et de l’utilisation de l’espace à des fins pacifiques. Cet accord permettra à l’Algérie de progresser dans le domaine des technologies spatiales.

Une fois l’accord de coopération spatiale signé, les deux pays ont immédiatement convenu de sa mise en œuvre. En effet, la semaine dernière, le directeur général de l’agence spatiale russe (ROSCOSMOS), Yuri Borisov, s’est rendu en Algérie pour rencontrer le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont présenté leurs programmes spatiaux respectifs et ont échangé leurs points de vue sur les modalités et les axes de la coopération bilatérale. Dans une déclaration à la presse, le chef de l’agence spatiale russe a affirmé que le programme spatial algérien jusqu’en 2040 permettrait d’ouvrir une nouvelle page de coopération pratique entre la Russie et l’Algérie dans le domaine spatial.

La Russie invite l’Algérie à participer à la création d’une station spatiale

Dans le cadre de cet accord, la Russie invite l’Algérie à prendre part à la création d’une station spatiale russe, comme le rapporte l’agence de presse Interfax, citant le chef de l’Agence spatiale russe, Yuri Borisov. « La Russie propose aux pays africains, dont l’Algérie et l’Égypte, de participer à la création d’une station spatiale russe », a déclaré le chef de ROSCOSMOS à l’issue d’une rencontre vendredi avec le président russe Vladimir Poutine.

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« Nous avons parlé de la création de constellations de satellites en orbite, de services de lancement et de vols habités. J’ai proposé la participation à une station spatiale russe, non seulement pour la formation de cosmonautes, mais aussi pour la construction de modules nationaux », affirme le responsable russe. Il a également indiqué que des pays d’Asie et d’Afrique, dont la Chine et l’Inde, manifestent un réel intérêt pour les moteurs à plasma russes.

Le chef de l’agence spatiale russe a déclaré que son pays possède l’une des meilleures technologies mondiales en matière de propulseurs à plasma. « Nous avons développé, peut-être, l’une des meilleures compétences mondiales pour la création de tels moteurs [à plasma]. L’intérêt pour ces moteurs est très sérieux dans les pays d’Asie, de Chine, d’Inde et d’Afrique », a-t-il souligné.

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