Chez ARD & Co. la volonté de réforme a encore faibli
Stand: 13.04.2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Après le scandale RBB autour de l’enrichissement personnel et de la mauvaise gestion, les radiodiffuseurs publics ont promis une amélioration. Mais rien ne s’est passé, au lieu de cela, ARD et Co. demandent à nouveau plus d’argent. Le fait qu’il y ait maintenant une résistance politique à cela donne des raisons d’espérer.
Zdeux cent vingt euros et 32 centimes. C’est le montant que chaque ménage allemand doit payer chaque année pour ARD, ZDF et Deutschlandradio. Pendant des années, cette somme énorme a été glorifiée comme une “taxe de la démocratie” par un lobby politiquement influent.
Entre le scandale de la présidente de l’ARD, Patricia Schlesinger, la mauvaise gestion ruineuse et l’enrichissement personnel du diffuseur de la capitale RBB, le tableau embelli s’est profondément fissuré : vu au grand jour, les diffuseurs publics apparaissent comme un cas de restructuration.
La sensibilisation est la première étape vers l’amélioration, pourrait-on penser. Mais de la part des institutions financées par les cotisations, qui collectent cette année pour la première fois plus de dix milliards d’euros, l’appel à une pension alimentaire plus élevée est déjà fort. Comme toujours combiné avec l’avertissement de perte de qualité. C’est une bonne nouvelle que certains États résistent maintenant à cela. Ils s’attendent à juste titre à ce que les radiodiffuseurs donnent suite à leurs protestations par des actes.
C’est là que réside le problème. Qu’est-ce que les patrons très bien payés autour du puissant directeur de WDR Tom Buhrow ou du nouveau patron d’ARD Kai Gniffke n’ont pas annoncés – afin de pratiquer un “business as usual” en conséquence, surtout financièrement. Dans des comités pleins de gremlins, comme Günther Jauch s’est un jour moqué des conseillers de l’ARD, des changements sont en cours de négociation dans le secteur public.
Les groupes de travail sans mandat décisionnel ne sont pas aptes à empêcher l’explosion des coûts de l’appareil. La future commission “indépendante” récemment convoquée ne fera aucune différence.
Le premier choc dans les étages de direction après les affaires de RBB et NDR s’est depuis longtemps évaporé. Au lieu de cela, l’opinion semble prévaloir à nouveau selon laquelle les patrons de la station n’ont qu’à se plaindre avec suffisamment de persistance pour couronner le tout lors de la prochaine série de redevances.
Le fait qu’il y ait maintenant une résistance multipartite contre ces gardiens dans les États fédéraux donne de l’espoir. La renonciation à des frais plus élevés ne résoudra pas les graves problèmes. Mais pour ARD & Co. ce serait un premier pas pour démontrer une volonté durable de réforme.