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Contrat MSET Thales : garantir la disponibilité des capteurs de la Royal Navy

Contrat MSET Thales : garantir la disponibilité des capteurs de la Royal Navy

Quand une force navale, comme la Royal Navy, qui devra se séparer de deux frégates de type 23 plus tôt que prévu, a des difficultés pour honorer son contrat opérationnel ou faire face à la multiplication des menaces, une des solutions consiste à augmenter la durée des missions de ses navires. Mais encore faut-il que leur disponibilité soit garantie, ce qui passe par un maintien en condition opérationnelle [MCO] efficace.

D’où le contrat MSET [Maritime Sensor Enhancement Team] que vient de notifier le ministère britannique de la Défense [MoD] à Thales. D’une valeur de 1,85 milliard de livres sterling [soit 2,17 milliards d’euros]il vise à garantir une « disponibilité totale » des capteurs [sonars, périscopes, brouilleurs, etc.] mis en oeuuvre par les navires de premier rang et les sous-marins nucléaires de la Royal Navy.

« En cette période d’instabilité mondiale, il est impératif de réduire au minimum la durée d’immobilisation de nos navires et de nos sous-marins pour maintenance », a fait valoir Grant Shapps, le ministre britannique de la Défense, à l’issue d’une visite à la base navale de Devonport, le 2 février.

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Dans le détail, ce contrat, d’une durée de 15 ans, sera exécuté par la filiale britannique de Thales. Ce qui signifie qu’il devrait aussi concerner les futures frégates de types 26 et 31 de la Royal Navy, ainsi que les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la classe Dreadnought. Son objectif est de réduire, en moyenne, de 100 jours les délais de réparation, ce qui passera par un approvisionnement en pièces de rechange beaucoup plus rapide, et d’améliorer de 10% lla fiabilité.

Pour cela, Thales UK aura recours à la réalité virtuelle, à l’intelligence artificielle et au « big data » afin de gagner en réactivité, l’idée étant d’assurer une maintenance « préventive » des composants dont il aura la charge.

« Le soutien et le service, […] permettront une assistance et une maintenance plus régulière dans un périmètre d’intervention large alors que la marine britannique entame une période de transition complexe. Les investissements actuels et futurs dans de nouvelles installations portuaires, dans l’IA, dans les outils d’analyse de données et dans diverses compétences associées, se traduiront par une plus grande résilience des plateformes navales de la Royal Navy », a expliqué Thales, via un communiqué.

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Selon Alex Cresswell, le PDG de la filiale britannique du groupe, grâce aux « prises de décision basées sur les données », le MSET permettra d’anticiper les « besoins d’assistance au-delà de ce qui est aujourd’hui possible » et améliorera « considérablement la disponibilité et la résilience des bâtiments de la Royal Navy en faveur du partenariat militaire tripartite AUKUS entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis ».

Cela étant, outre ses systèmes d’armes et ses capteurs, l’efficacité d’un navire de guerre tient surtout à la valeur de son équipage, lequel doit être bien formé et entraîné… Or, la Royal Navy manque actuellement de marins, ce qui explique une partie de ses difficultés à faire face à toutes les sollicitations dont elle est l’objet.

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