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Consommation : le boom de la viande en trompe-l’œil
Consommation : le boom de la viande en trompe-l’œil
(France2)
Un Français sur deux reconnaît vouloir réduire sa consommation de viande, notamment pour des raisons écologiques. Plusieurs entreprises françaises en reproduisent aujourd’hui la texture et le goût dans des substituts, pour mieux accompagner cette transition.
Depuis un an pour manger des protéines, Vincent alterne entre viande et substituts végétaux. Pour lui, la viande végétale est“dans l’air du temps” et “a ses bienfaits”. Si le goût diffère, le prix aussi. Dans une grande surface, l’alternative végétale coûte au kilo 5,19 euros plus cher que la viande hachée, 13,75 euros pour les lardons. L’une des raisons ? Ces substituts sont fabriqués en plus petite quantité.
Le secteur s’industrialise
Mais le secteur s’industrialise depuis quelques années. Une usine a été inaugurée il y a à peine quelques jours en Alsace. La chaine de production fabrique des équivalents aux filets de poulets. Elle a produit 7 500 tonnes cette année, et prévoit de tripler d’ici 2026. La recette a été travaillée durant plus d’un an et demi, à base d’ingrédients comme de l’eau, des protéines de soja et des arômes naturels. L’objectif est d’aboutir à un produit le plus proche du filet de poulet, autant au niveau de la forme, du goût, que de la texture.
Chez Bioburger, une chaine de restauration, on ne cherche pas à copier la viande. Les burgers végétariens contiennent du camembert pané, une galette de betterave ou de champignon. Alors que les burgers végétariens représentaient 3% des ventes de la chaine en 2011, ils ont grimpé à 18% en 2024.
Parmi Nos sources :
Umiami
Bioburger
Institut de la bonne alimentation / OpinionWay
Liste non exhaustive.
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