GENEVE, 31 janvier (Xinhua) — Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a mis en garde mercredi contre les “conséquences catastrophiques” de la suppression des fonds destinés à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) pour les habitants de la bande de Gaza, déchirée par la guerre.
“Aucune autre entité n’a la capacité de fournir l’ampleur et l’étendue de l’assistance dont 2,2 millions de personnes à Gaza ont besoin de toute urgence”, a déclaré le chef de l’OMS lors d’une conférence de presse à Genève.
“La décision de plusieurs pays de suspendre les fonds destinés à l’UNRWA, le plus grand fournisseur d’aide humanitaire dans cette crise, aura des conséquences catastrophiques pour la population de Gaza”, a-t-il averti.
Concernant la situation à Gaza, il a souligné que l’OMS était confrontée à de considérables défis pour soutenir les systèmes et le personnel de santé dans cette région, où plus de 100 000 personnes ont un accès limité aux soins en raison des combats intenses.
La plupart des hôpitaux de Gaza ont cessé de fonctionner en raison des bombardements massifs et des pénuries de carburant et de fournitures. L’hôpital Nasser, au centre de Gaza, ne fonctionne que de manière minimale, selon les Nations Unies.
Le risque de famine augmente en raison de la persistance des hostilités et de l’accès limité à l’aide humanitaire. L’OMS demande instamment de reconsidérer les coupes budgétaires, soulignant le besoin urgent d’assistance, d’accès sécurisé à l’aide humanitaire, de libération des otages, de protection des installations de soins de santé et d’un cessez-le-feu. Fin
