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Conflits internes au sein de l’équipe chargée de l’enquête sur l’incendie criminel du Vieux-Montréal mettent en péril l’avancée de l’enquête

Conflits internes au sein de l’équipe chargée de l’enquête sur l’incendie criminel du Vieux-Montréal mettent en péril l’avancée de l’enquête

La moitié des enquêteurs de l’équipe chargée de retrouver la personne responsable de l’incendie criminel du Vieux-Montréal ont demandé à être réaffectés à d’autres enquêtes en raison de conflits internes liés à la gestion du dossier. Selon nos sources, quatre des huit enquêteurs ont été incapables de continuer à travailler dans l’équipe principale chargée de résoudre l’incendie le plus meurtrier de la métropole depuis près de 50 ans. Cette équipe mène des investigations pour éventuelles accusations d’homicide, tandis que d’autres groupes de policiers sont également mobilisés pour examiner la négligence criminelle. Deux enquêteurs ont quitté l’équipe dans les semaines suivant la tragédie du 16 mars, et deux autres ont démissionné mi-octobre, selon des sources bien informées du dossier. Tous ont été remplacés. Selon nos sources anonymes, ces quatre enquêteurs ont demandé à être réaffectés en raison d’un climat de travail toxique. L’un des enquêteurs qui a demandé à être réaffecté avait une expérience d’une quinzaine d’années dans les investigations de crimes majeurs, dont près de 10 ans dans les homicides. Il est extrêmement rare qu’une équipe policière se vide de cette manière au cours d’une enquête aussi importante. L’une des raisons du conflit au sein de l’équipe est la gestion d’une vidéo captée par une caméra de surveillance qui montre un suspect quittant l’immeuble de la place D’Youville après le début de l’incendie. Certains au sein du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) souhaitaient procéder rapidement à l’arrestation du suspect pour l’interroger, tandis que d’autres préféraient utiliser différentes techniques d’enquête avant de l’interroger. Hier, lorsque nous avons posé des questions sur ce sujet, le SPVM a refusé de confirmer ou infirmer ces mouvements au sein de son organisation. Cependant, nos sources indiquent que ce conflit a en partie affecté l’enquête. Dimanche, Fady Dagher, le directeur du SPVM, a affirmé lors de l’émission Tout le monde en parle sur Radio-Canada que l’enquête se déroulait bien et qu’il n’y avait aucune erreur. Cependant, notre enquête précédente a révélé que l’enquête était en difficulté en raison de choix faits par certains policiers, notamment l’arrestation et la libération d’un suspect sans accusation et la saisie et la fouille d’un téléphone cellulaire sans mandat de perquisition. Les enquêteurs ont également cherché à relancer l’enquête en examinant des décisions judiciaires de l’Ouest canadien, où les tribunaux sont parfois moins restrictifs concernant l’admissibilité de certaines preuves. La semaine dernière, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a exprimé sa pleine confiance dans la police pour ce dossier. Si vous avez des informations concernant cette affaire, n’hésitez pas à me contacter en toute confidentialité à l’adresse [email protected] ou au 514 212-3937.

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