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Conférence de Munich sur la sécurité : le président Zelensky réitère son appel à plus d’armes

Conférence de Munich sur la sécurité : le président Zelensky réitère son appel à plus d’armes

Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, l’Ukraine a de nouveau insisté sur le fait qu’elle avait besoin de plus d’armes et de munitions pour continuer à affronter la Russie.

Les États-Unis et l’Allemagne sont de plus en plus convaincus que c’est la voie à suivre, bien que Berlin soit également prêt à écouter le programme de paix de la Chine pour l’Ukraine en fonction du type de paix que Pékin propose.

“Si la Russie cesse de se battre, et nous espérons que c’est un appel de la Chine la semaine prochaine lorsqu’elle proposera son programme de paix, qu’elle appelle la Russie à cesser de se battre ! Parce qu’alors cette guerre est finie”, a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock lors de la conférence. “Mais si l’Ukraine cesse de se défendre, et cela pourrait être un autre moyen, alors l’Ukraine est finie. Et nous ne pouvons pas accepter cela, car alors la charte des Nations Unies est également terminée.”

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Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a également attiré l’attention sur les dommages que le président russe Vladimir Poutine inflige à son propre peuple.

“Nous avons maintenant, selon les comptes publics, quelque chose comme 200 000 victimes russes en Ukraine”, a déclaré Blinken. “Pensez-y une minute. En moins d’un an, nous avons plus d’un million de Russes qui ont quitté leur pays parce qu’ils ne veulent pas faire partie de cette guerre et de la direction dans laquelle le pays est entraîné.”

L’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, qui est pleinement soutenue par les États-Unis mais bloquée par la Turquie, était également à l’ordre du jour de la conférence.

Depuis qu’elles ont rompu avec des décennies de non-alignement à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine l’année dernière, la Finlande et la Suède ont insisté sur le fait qu’elles voulaient rejoindre l’OTAN ensemble.

Mais la réticence de la Turquie à accepter la Suède à moins qu’elle n’intensifie la pression sur les groupes d’exilés kurdes a rendu plus probable que les deux devront rejoindre l’alliance à des vitesses différentes.

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À l’extérieur du lieu de la conférence, un certain nombre de manifestants ont brandi des pancartes appelant à des négociations sur l’Ukraine au lieu de se battre.

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