La peine est sévère, même si le principal accusé, Amine Ait Aadi, risquait jusqu’à 30 ans de prison. A l’issue du procès, il a été condamné à 25 ans de détention pour son rôle de meneur dans la torture et le meurtre. Quant aux autres personnes impliquées, elles ont écopé de peines allant de 15 à 23 ans. Le jury n’a pas suivi les recommandations du procureur. Il a donc prononcé des peines clémentes, reconnaissant toutefois la gravité des faits et le manque total de sens moral et de respect pour la victime, mais prenant en compte l’enfance difficile de certains accusés et une éducation problématique.
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Les faits reprochés à Amine et ses co-accusés remontent au 9 mars 2019. Ce jour-là, ils ont enlevé Hilal Makhtout à son domicile limbourgeois et l’ont torturé jusqu’à ce qu’il meure. La motivation de cet acte était la disparition d’une certaine quantité de cocaïne et d’argent. Selon le rapport des médecins légistes, le corps de la victime présentait pas moins de 70 blessures, infligées par des coups de pied, de poing et de taser. Sans oublier les brûlures couvrant 20 à 25 % de son corps, notamment six brûlures de cigarettes sur le visage.
