Deja Taylor, 26 ans, avait déjà été condamnée à 21 mois de prison au niveau fédéral pour détention illégale d’arme à feu.
Le juge de Newport, en Virginie, dans l’est des États-Unis, a estimé que les circonstances justifiaient une peine supérieure au maximum de six mois de prison ferme prévu par les directives de l’État, selon un communiqué des autorités judiciaires locales.
Il a par conséquent condamné la prévenue à cinq ans de prison, dont deux sont fermes, en plus des 21 mois de prison au niveau fédéral, “les deux peines devant être purgées consécutivement”.
Son fils avait apporté une arme à feu dans son école de Virginie le 6 janvier et avait tiré sur son institutrice. L’enseignante, blessée à la main et à la poitrine, avait été hospitalisée pendant deux semaines.
Deja Taylor avait plaidé coupable en juin d’avoir illégalement obtenu une arme à feu et d’avoir fait une fausse déclaration sur un formulaire gouvernemental nécessaire à l’achat d’une arme.
Face au nombre de décès dus à des armes à feu impliquant des mineurs, la pression monte aux États-Unis pour punir les parents qui permettent, souvent par négligence, l’accès à ces armes.
La semaine dernière, un adolescent américain, jugé comme adulte bien qu’il ait été âgé de 15 ans au moment des faits, a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir tué en 2021 quatre élèves dans son lycée avec une arme offerte par ses parents dans le Michigan.
Fait rare, ses parents, accusés de négligence et d’avoir ignoré les signes avant-coureurs de son passage à l’acte, ont été inculpés pour homicide involontaire.