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Commerçants sous menace et victimes d’agressions | « Ils ne sont pas choisis au hasard »

Les commerçants sont souvent considérés comme la colonne vertébrale de nombreuses villes et quartiers. Cependant, au cours des dernières années, on a assisté à une augmentation des agressions physiques et verbales envers ces travailleurs essentiels. Les commerçants sont une cible facile pour les criminels, car ils ont souvent des quantités importantes d’argent liquide et de marchandises à portée de main. De plus, la pandémie a rendu leur travail plus difficile, exacerbant ainsi les pressions auxquelles ils sont confrontés. Dans cet article, nous allons examiner de plus près la situation des commerçants menacés et agressés en France et chercher à comprendre les raisons derrière ces attaques. Nous verrons également ce qui peut être fait pour protéger ces travailleurs vulnérables.


Trois corps de police enquêtent actuellement sur une série d’attaques et de menaces visant des commerçants d’origine arabe qui sont victimes du crime organisé. Cette campagne d’intimidation vise à les forcer à payer une «taxe» de protection. Depuis un an, les policiers ont recensé 67 événements en relation avec ce phénomène et le cas qui a été le plus médiatisé est celui du restaurant Nuits de Beyrouth, visé une dizaine de fois par des incendiaires.

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Les commerçants sont principalement situés dans le quartier lavallois de Chomedey et l’arrondissement de Saint-Laurent à Montréal. Des cafés, des salons de chicha, des restaurants, des bars et des commerces automobiles ont été touchés par les agresseurs. Les enquêteurs ont soupçonné l’implication du crime organisé du Proche et du Moyen-Orient ainsi que des gangs de rue.

Les criminels ont exigé de certains commerçants plusieurs milliers de dollars par mois, qu’ils ont refusé de payer. Cette situation a conduit à des représailles, y compris des coups de feu sur les vitrines et des incendies. Un commerçant a même été blessé lors d’un spectacle.

Les trois corps de police ont uni leurs forces pour arrêter les responsables. En avril 2022, la police de Laval a lancé le projet Mèche, qui vise à identifier les criminels responsables des attentats. La police a réussi à arrêter 19 suspects au cours de l’année, mais les actes criminels se sont poursuivis, ce qui laisse entendre que les criminels haut placés comptent sur de nouveaux fiers-à-bras pour remplacer ceux qui ont été arrêtés.

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La police a identifié deux groupes liés au crime organisé libanais de Laval qui seraient en froid et qui se disputeraient le contrôle du racket de protection. Les enquêteurs tentent de voir s’ils sont en train de se battre pour le contrôle de certaines activités criminelles qui nécessitent l’accès à des commerces. L’un des groupes antagonistes est proche d’un clan de la mafia de Montréal.

Jeudi soir, les trois corps de police sont allés visiter plusieurs établissements pour rassurer les commerçants et les clients. La police a déclaré que toute personne qui tente d’attaquer nos commerçants sera arrêtée et aucune intimidation ou acte de violence ne sera toléré. La police encourage toute personne qui peut aider à l’enquête à contacter les autorités et assure que de nouvelles arrestations pourraient avoir lieu dans les semaines ou les mois à venir.

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