2024-01-27 11:04:35
AGI – Les années de pandémie, entre séparateurs en plexiglas et livraisons continues à domicile, ont produit de nombreux changements dans nos restaurants. Et aujourd’hui, alors que les salles sont à nouveau pleines de clients sans masques, il n’est pas difficile d’observer comment certains éléments classiques, comme les menus, revivent une sorte de « nouvelle jeunesse », impliqués dans un processus créatif de renaissance de plus en plus évident. liés à l’actualité. Le New York Times a enquêté sur ces « capsules temporelles révélatrices ». un formulaire long interactif, visant à démontrer que ces éléments ont plus de personnalité que jamais. Même à l’époque des QR codes.
Les nouvelles tendances
Les journalistes du prestigieux journal américain sont revenus à la rédaction avec 121 menus « physiques » provenant d’autant de restaurants. L’analyse qui a suivi, entre éléments clairement évidents et détails plus cachés, a permis de dégager de nouvelles « tendances » qu’ils ont en commun.
Les plats qui ne manquent jamais
Certains produits ont particulièrement frappé les experts en gastronomie. La « Salade César », par exemple, ne manque jamais et a également conquis des lieux à forte empreinte traditionnelle, comme ceux orientaux, cubains ou sud-américains. Cependant, chacun le personnalise en y ajoutant des éléments spécifiques. On le retrouve également avec le miso, pour donner un exemple un peu plus extrême.
Le caviar est un autre ingrédient populaire. On le trouve partout et sous toutes les formes possibles, à tel point que « vous pourriez même le trouver dans une quesadilla mexicaine », indique le rapport. Mais le Yuzu, agrume typiquement japonais, se démarque également et, en ce qui concerne les desserts, on note le retour en force de la panna cotta, un dessert très apprécié notamment pour sa simplicité à une époque d’augmentation continue des matières premières.
On constate également un très fort retour de la créativité en matière de boissons non alcoolisées. Les variétés de thés, jus fraîchement pressés ou cocktails sans alcool se multiplient, de plus en plus sophistiqués et complexes, pouvant coûter autant que leurs cousins alcoolisés.
L’esthétique
Les menus ont rétréci. Et en retour, les caractères et les polices utilisés sont de plus en plus petits, plus clairs et plus faciles à distinguer pour les yeux. De nombreux restaurants préfèrent un menu vertical ne dépassant pas une demi-page, la taille considérée comme la meilleure pour le tenir entre les mains. Bref, assez de pages à parcourir et, de plus en plus, de trop de plats à choisir.
La révolution concerne aussi les couleurs. Le blanc, le crème et d’autres couleurs plus standards cèdent la place à des versions « surligneuses », « fluo », aux références précises. Par exemple, le « rose choquant » typique de Barbie. L’objectif, écrit le NYT, est également de créer des contrastes clairs avec les choix de couleurs adoptés pour la pièce, les tables et chaises et l’environnement.
Mascottes et animaux
Se démarquer, c’est aussi s’identifier à des formes, des personnages et des animaux de plus en plus originaux. Les menus regorgent ainsi de coupures de presse, de formes abstraites, de dessins artistiques inspirés de figures comme Matisse, Chagall, Cocteau ou encore des dessinateurs plus modernes. Pour les experts, “les restaurants sont de plus en plus devenus des marques”, au même titre que les “marques de mode”. Et parfois, des choix stylistiques de ce type s’avèrent plus payants que le choix de logos très recherchés.
L’informalité gagne
Un format apparemment bancal, un papier simple, une apparence généralement désordonnée pourraient faire lever le nez à beaucoup de gens mais, en réalité, ce sont souvent des choix conscients pour garantir un sentiment d’accessibilité, de familiarité et de proximité entre le chef et le client. L’humanité comme « but » prépondérant.
Sensibilité envers le personnel et les producteurs
Une grande attention est portée à ses travailleurs, avec la mise en avant de certaines initiatives, comme la présence de « coûts de service » destinés à garantir des salaires plus élevés et des conditions plus favorables. 20 % des menus analysés par le NYT comportent également des explications, même assez longues, expliquant ces politiques. Les noms d’équipe ne manquent pas, en salle comme en cuisine, avec des indications sur leurs spécialités et leurs talents.
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