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Comment Christian Constantin traite le Valais

Comment Christian Constantin traite le Valais

2024-04-26 17:43:58

En 2023, l’équipe de Sion s’écrase en Challenge League. Maintenant, ils ressentent déjà à nouveau la fièvre de la coupe et ils ont également pour objectif d’être promus en Super League. Le club est un phénomène. Et son patron est un joueur de poker intelligent.

Après son quatrième retour au FC Sion, l’entraîneur Didier Tholot (à g.) est sur le point de devenir la trouvaille du président Christian Constantin.

Jean-Christophe Bott / Keystone

15’000 personnes seront présentes samedi soir et célébreront un morceau de Valais uni avec le FC Sion surexcité en demi-finale de coupe contre le FC Lugano. Épuisé. La dernière fois que le Stade Tourbillon s’y trouvait, c’était lorsque le Liverpool FC jouait en Ligue Europa en 2015. Une mini fan zone sera aménagée autour du stade et des écrans seront installés pour ceux qui doivent rester à l’extérieur.

Le FC Sion se vautre dans la magie de la coupe, dans l’exagération d’une compétition dans laquelle il se construit. La défaite en finale de Coupe 2017 contre le FC Bâle n’y change rien. À la 14e tentative, elle a détruit le mythe selon lequel le Valais remporterait toutes les finales de Coupe. La dernière saison d’horreur sportive, qui a montré des signes de désintégration, avec en point d’orgue une relégation fracassante de la Super League et une sorte de faillite du système de Christian Constantin, ne change rien à la magie relancée.

Aujourd’hui, quelques mois plus tard, les choses sont différentes. Le club est en tête de la Challenge League depuis un certain temps et vise une promotion immédiate. Les nuages ​​sombres se sont envolés, la fin des temps évoquée la saison dernière a laissé place à un horizon rose. Il y a un an, tout allait mal – et maintenant presque tout va bien ? L’étonnante histoire n’est pas si simple.

Il accepte les dommages collatéraux à son image extérieure

Néanmoins, cela montre à quel point il faut peu de temps au football pour revoir la terre ferme après la morosité grandissante et l’abnégation. Des décisions personnelles intelligentes, une réflexion personnelle, une catharsis, un choix d’entraîneur et un poker politique mis en scène à la perfection. Les gagnants : le FC Sion – et surtout son président Christian Constantin.

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Il ne maîtrise pas tout, mais il maîtrise beaucoup. Par exemple, jouer avec les médias. C’est un facteur de divertissement et permet d’économiser de l’énergie en convainquant les représentants des médias, en ne permettant pas la relecture des interviews et en acceptant des dommages collatéraux sur l’image extérieure.

Juin 2015 : l’entraîneur Didier Tholot et le FC Sion remportent la finale de la coupe 3-0 à Bâle contre le FC Bâle, alors champion de la série.

Début 2023, il a annoncé avec mécontentement sa fin en tant que président, stimulateur cardiaque et bailleur de fonds du FC Sion. C’est censé être fini d’ici mi-2024, tout n’a plus de sens, dit-il, le club n’est pas viable et a besoin d’une ventilation de fortune en bas du football amateur. Adieu le football de haut niveau en Valais. Les médias ont été choqués. Le riche dompteur quitte son cirque.

Le Zampano fait pression sur les autorités

En janvier 2024, soit à peine un an plus tard, la fin annoncée laissera la place à un brillant nouveau départ. Le canton du Valais, la ville de Sion et le FC Sion rendre publique une déclaration d’intention, qui débouchera un jour sur un nouveau stade et un centre d’entraînement de neuf terrains.

L’accord a du sens et se lit en gros comme ceci : la ville fournit le terrain, le canton contribue à hauteur de 20 à 30 pour cent au centre d’entraînement et au stade dans le cadre des coûts spécifiés, et le FC Sion, ou mieux : Constantin, contribue au maximum 50 millions de francs. . Le projet s’appelle « FC Sion 2030 » dans la terminologie constantinienne et n’est bien sûr pas un projet désintéressé du spéculateur foncier et immobilier de Martigny.

Non, le projet est cofinancé par une opération immobilière. Constantin va recevoir un terrain dans la commune de Sitten et prévoit d’y construire plusieurs centaines d’appartements. Donner et prendre. Auparavant, il a participé à des projets de stades à Collombey ou à Riddes. Il n’en est rien sorti. Mais Constantin est venu à terre, qu’il a converti en argent. L’origine de sa fortune remonte à l’achat d’un terrain à proximité de l’autoroute valaisanne, sur lequel il a créé des surfaces non résidentielles mais commerciales pour des quincailleries, etc.

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Les finances du club montrent un bilan d’horreur

Il s’occupe de terrains et d’immobilier ainsi que d’achat et de vente de joueurs de football. Il le fait non seulement en Valais, mais aussi à Sugiez, au bord du lac de Morat, à 120 kilomètres de Martigny. Les réalisations créées par le bureau de Constantin ne sont pas belles, mais elles sont fonctionnelles. Et ils gagnent rapidement de l’argent.

Du point de vue du canton du Valais, la collaboration avec Constantin se lit à peu près comme ceci : donnons-lui littéralement de l’espace, en retour il financera pour nous le football de haut niveau. Il ne devrait rien y avoir de plus.

La facture du club pour 2023 C’est comme une horreur économique pure pour tout directeur financier. Les fonds propres s’élèvent à moins 30 millions de francs. Les revenus de 14 millions sont compensés par des dépenses de 28 millions. Avec environ 18 millions d’euros, les dépenses de personnel sont les quatrièmes en importance dans l’élite du football suisse, derrière YB, Bâle et le FC Zurich.

Absurde. Constantin a payé. Il jette après le football les millions qu’il collectionne ailleurs sans égard aux pertes esthétiques.

Le transfert de Balotelli était une erreur

Mi-2022, avant la disparition annoncée, le joueur a offert un cadeau particulier au football valaisan. Il a laissé l’attaquant italien Mario Balotelli coûter quelques millions. Le transfert n’a donné au club qu’une réponse médiatique inhabituellement forte. Le reste est silence. Balotelli a échoué d’une manière que les célébrités du football ont rarement échoué dans ce pays.

Outre la perspective savamment négociée avec un horizon temporel de 2030, l’ingrédient «moins Balotelli» fait partie de la nouvelle recette du FC Sion. Ou comme on dit à l’intérieur des clubs : plus d’humilité et de calme, non pas à l’étranger, mais le championnat suisse comme terrain de chasse, une ambiance plus saine et la « mentalité alémanique » renforcée. Alors qu’apportent à la table des joueurs comme Reto Ziegler, Dejan Sorgic, Nias Hefti ou l’ancien junior du YB Joël Schmied, qui parlent en suisse allemand à table.

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La saison dernière, Constantin – dans un domino de coaching sans précédent – ​​a fait revenir à deux reprises l’Italien Paolo Tramezzani. Jusqu’à la descente. Constantin a ensuite réussi à convaincre le Français Didier Tholot, aujourd’hui âgé de 60 ans, de revenir au club pour la quatrième fois. La mission : reconstruction, dynamique de groupe, moins Balotelli.

L’association du Tholot témoigne d’un bon assaisonnement. Il connaît le bâtiment du FC Sion, ses environs, la mentalité valaisanne, la langue et surtout le chef d’orchestre. Vendredi, à la veille de la demi-finale de Coupe contre Lugano, il donne des informations d’une voix sonore dans le restaurant d’un terrain de golf près de Loèche.

Le coach Didier Tholot connaît la Sitten Haus

Il sait ce qu’est la Coupe de Suisse et surtout il connaît son importance ici dans la vallée. Tholot a remporté la coupe à deux reprises avec le FC Sion, en 2009 contre YB et à Bâle contre le FC Bâle en 2015. C’était la 13e victoire en 13e finale. Tholot sait qu’il doit convaincre son adversaire. Le FC Lugano est depuis six mois « la meilleure équipe du pays », affirme-t-il.

Le Français a joué à Bordeaux dans les années 1990 avec les futurs champions du monde Zinedine Zidane, Christophe Dugarry et Bixente Lizarazu. Il est arrivé en Valais pour la première fois en 1997 lorsque Constantin voulait se qualifier pour la Ligue des champions, a tout mis sur une seule carte (de transfert) et s’est incliné contre Galatasaray Istanbul. L’aventure a ensuite donné lieu à une succession légale d’un volume de plus de 10 millions de francs.

Ils se retrouvent donc tous ensemble samedi, dans leur ivresse de la Valais Cup. Peut-être que tout cela devient trop. Dans ce cas, il y aurait toujours une promotion réaliste en Super League. Qui aurait cru cela il y a un an, lorsque le FC Sion avait lamentablement perdu deux fois contre le Stade Lausanne-Ouchy en lutte contre la relégation.

L’option d’un délai d’exécution aussi rapide ressemble beaucoup à celle de Constantin.




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