Combattre la pédocriminalité, les libertés individuelles et le rôle des directeurs financiers au Maroc

La lutte contre la pédocriminalité, les libertés individuelles et la tâche des directeurs financiers sont les sujets principaux abordés par les journaux marocains parus ce vendredi.

« L’Opinion » écrit que les affaires de pédocriminalité se sont multipliées à une vitesse alarmante ces dernières années et que chaque affaire rappelle la présence de monstres capables de faire du mal aux plus innocents.

Une législation plus stricte pourrait dissuader certains pédophiles, mais cela ne mettra malheureusement jamais fin à ce phénomène, car les peines n’interviennent qu’après que l’enfant a été affecté physiquement et psychologiquement, souligne le journal.

La protection de l’enfance exige des actions préventives, en plaçant l’enfant au centre de nos politiques publiques, en prêtant une attention particulière à sa sécurité et à son épanouissement, et en intervenant avant que le drame ne se produise, suggère-t-il.

Concernant les relations sexuelles hors mariage, « L’Économiste » souligne que bien que le concubinage prenne progressivement de l’importance, il est toujours réprimé par le poids de la société, qui l’assimile à de la prostitution ou à de la débauche en raison du fait que les couples ne sont pas légitimes.

Une enquête de L’Économiste-Sunergia révèle que 91% des personnes interrogées sont opposées à cette pratique, majoritairement des femmes (94%), tandis que les plus tolérants sont les 65 ans et plus. Le journal estime que ce constat devrait refroidir une fois de plus les militants des libertés individuelles.

Quant à la tâche des directeurs administratifs et financiers (DAF), « Les Inspirations éco » estime que cette mission est devenue délicate, car les DAF doivent maintenant sortir du traditionnel langage des chiffres pour assumer un rôle de partenaires stratégiques, gardiens de la performance globale de l’entreprise.

Une étude de PricewaterhouseCoopers sur les priorités des directeurs financiers au Maroc, intitulée “Relever les défis”, révèle que la gestion des talents est désormais la première priorité de ces cadres dirigeants, avant le pilotage de la performance et la gestion des processus transactionnels.

De nouvelles compétences multidimensionnelles sont recherchées, telles que les relations interpersonnelles, l’agilité, la compréhension éclairée des nouvelles technologies et l’analyse prédictive, au-delà de l’expertise technique ou de la formation traditionnelle, souligne-t-il.

De nouveaux défis tels que la digitalisation, le pilotage de la performance et la durabilité sont également des aspects essentiels pour cette fonction-clé, ajoute-t-il.

HA QUOI