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Cocktail de risque d’obésité infantile

Cocktail de risque d’obésité infantile

2023-05-19 10:21:21

L’abus d’écrans et la publicité d’aliments malsains sont un cocktail qui augmente le risque d’être en surpoids et obèse dans l’enfance. En Espagne, un enfant sur trois est en surpoids et les pédiatres avertissent que la graisse corporelle à un âge précoce est associée à différentes pathologies telles que l’hypertension ou le diabète de type 2.

L’obésité est la maladie chronique la plus répandue dans l’enfance et l’adolescence, avertit le Association Espagnole de Pédiatrie (AEP) et en Espagne, les chiffres ne s’améliorent pas.

Selon l’étude PASOS 2022 de la Fondation Gasol, le surpoids chez les enfants s’élève à 33,4%. Concrètement, entre les années 1998-2000 et 2019, le surpoids est passé de 22,4 % à 23,8 %, alors qu’il a diminué de 2019 à 2022 : de 23,8 à 21,6 %.

Un problème de santé mondial

À l’occasion de Journée européenne contre l’obésitéqui est commémorée chaque année le troisième samedi de mai, les pédiatres soulignent que l’obésité et le surpoids infantiles sont un problème de santé mondial, influencé par une alimentation malsaine, le manque de sommeil, une activité physique réduite et une inactivité accrue, liée à l’exposition aux écrans.

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Selon la Commission Nutrition et Allaitement et la Commission Promotion de la Santé (CPS) de l’AEP La graisse corporelle à un âge précoce est associée à l’hypercholestérolémie, l’hypertension ou le diabète de type 2, autant de pathologies qui ont de grandes répercussions et qui sont actuellement la principale cause de morbidité et de mortalité dans le monde.

Les écrans s’imposent comme un facteur de risque

L’utilisation inappropriée des écrans apparaît comme un facteur de risque d’obésité chez l’enfant et l’adolescent.

“Bien qu’une utilisation saine des appareils numériques présente des avantages importants -elle permet une meilleure communication, l’accès à une information illimitée de qualité, le divertissement, l’apprentissage, etc-, leur utilisation inappropriée a également été liée à un mode de vie sédentaire, une augmentation de la consommation d’aliments malsains, un risque accru de l’obésité, l’isolement, la dépression et les comportements addictifs. affirme le coordinateur du CPS de l’AEP, Julio Álvarez.

C’est pourquoi ilà l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déconseille aux enfants et adolescents de s’exposer aux écrans plus de deux heures par jour.

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Or, selon l’étude PASOS 2022, seuls 36 % des mineurs s’y conforment, un chiffre qui baisse encore plus le week-end, alors que seulement 16,2 % des enfants passent moins de deux heures devant les écrans.

Les pédiatres soulignent, sur la base d’une revue systématique publiée en 2019 qui analyse différentes études à ce sujet, qu’il est prouvé que plus on passe d’heures sur écran, et notamment devant la télévision, plus on prend de poids et il y a une plus grande risque d’obésité dans l’enfance.

La sédentarité et le temps excessif passé par les mineurs devant les écrans aggravent les problèmes de surpoids et d’obésité. EFE/Luis Tejido

Cette revue, souligne l’AEP, ne trouve pas “de relation claire entre l’utilisation d’écrans et une diminution de l’activité physique”, mais dans d’autres études, elles rapportent que les adolescents moins actifs passent plus de temps devant les appareils.

Une population vulnérable à la publicité

Là où, selon l’AEP, il y a un plus grand consensus, c’est dans l’association entre l’exposition aux écrans, notamment à la télévision, et l’augmentation d’aliments et de régimes alimentaires moins sains.

De cette façon, regarder la télévision peut supprimer les signaux de satiété. De plus, l’exposition à la publicité d’aliments malsains qui atteint les mineurs via les écrans favorise leur consommation.

Pour cette raison, l’AEP soutient que parmi les facteurs “les plus importants” qui influencent l’initiation et le maintien de mauvaises habitudes alimentaires figurent, précisément, l’accessibilité et la publicité de ce type d’aliments pour une population vulnérable, comme les enfants et les adolescents. .

EFE/Jordi González

« À ces étapes de la vie, se développent des préférences alimentaires qui conditionneront nos habitudes futures. Les revendications publicitaires destinées aux enfants et aux adolescents sont présentes dans leur vie quotidienne et ont un grand impact sur eux. Le problème, c’est que les produits les moins sains continuent d’être les plus annoncés », prévient la coordinatrice de la Commission Nutrition et Allaitement de l’AEP, Rosaura Leis.

En fait, selon Leis, en 2015, environ 50 % des publicités alimentaires télévisées en Espagne contenaient un certain type d’allégation nutritionnelle et près des deux tiers correspondaient à des produits malsains.

La lutte contre l’obésité et les “4P”

Pour cette raison, les pédiatres insistent sur le fait que la lutte contre l’obésité doit être l’affaire de tous, à la fois de l’enfant obèse et des « 4 P (Parents, Pédiatres, Enseignants et Politiciens) », ainsi que de l’industrie, des ONG et des médias.

Et ils rappellent l’importance de promouvoir des modes de vie méditerranéens et atlantiques sains qui, selon le coordinateur du AEP“ont fait de notre population, ainsi que des améliorations sanitaires et socio-économiques, l’une des plus anciennes au monde et avec une qualité de vie élevée.”

EFE/Julian Perez



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