Clayvin, le rappeur de Mitry-Mory, rend hommage à la ligne du RER B dans son nouvel album

Clayvin, de son vrai nom Vincent Boubel, prépare la sortie de son premier album à Mitry-Mory. Dans l’un de ses titres, il rend hommage à la ligne qui a rythmé son enfance.
“Tu es mon soldat, mon bébé, mon RER B.” C’est par ce refrain que Clayvin, un rappeur originaire de Mitry-Mory en Seine-et-Marne, rend hommage à la ligne du RER B.
L’artiste prépare la sortie de son nouvel album dont l’un des titres, au nom sans équivoque RER B fait un éloge à l’une des lignes de transport les plus empruntées, et critiquées, en Île-de-France.
Clayvin, de son vrai nom Vincent Boubel, est conducteur de train de profession et surtout, passionné de musique depuis son enfance, relaient nos confrères de La Marne.
Accordéon, piano, chant… Le trentenaire est passé par tous les registres avant de découvrir que l’association “La Capsule”, de Mitry-Mory, pouvait lui permettre de développer son art et ainsi d’enregistrer ses titres. Après Nouveau-Né où il annonce son lancement dans la musique, vient ensuite RER B, une véritable ode à la ligne de son enfance.
“Depuis que je suis tout petit, je peux compter sur toi, tu m’as toujours accueilli quel que soit mon état”, chante-t-il.
“Avec cette chanson, je voulais faire une musique second degré, qui soit comme une petite déclaration d’amour au RER B”, explique-t-il à La Marne. Le rappeur livre ainsi ses souvenirs d’enfance, le tout dans un clip tourné dans différentes gares franciliennes.
Outre des clins d’œil à travers certaines de ses paroles comme “grâce à toi, j’ai appris quelques règles d’or: ne mets pas tes mains sur les portes, ça peut pincer très fort”, Clayvin n’hésite pas à jouer la note de l’humour.
“Évite de respirer dans la gare du Nord, ne touche pas les mains courantes si tu n’as pas de bons anticorps”, rappe-t-il.
“Tu ne prends pas une ride, peu importe ton âge, ça fait plus de 40 ans que tu as toujours le même visage”, chante-t-il alors que les rénovations des rames ont été revues à la baisse cette année pour permettre un retour anticipé sur les rails.
Si certaines de ses paroles tournent en dérision la ligne la plus décriée d’Île-de-France dont les rames sont quotidiennement bondées et sujettes aux perturbations, les usagers sont aussi la cible de ses couplets.
“Je ne comprends pas pourquoi les gens ont parfois tendance à être triste à la gare et à faire preuve d’impatience. S’ils ne sont pas contents car ils disent que tu es en retard, moi je dis que c’est eux qui sont trop souvent en avance”, s’amuse-t-il.
“Jamais je ferais confiance à quelqu’un d’autre pour rentrer, même si de temps en temps, j’irais plus vite à pied. On est lié pour la vie, je ne te laisserai pas tomber”, conclut l’artiste dont le clip cumule déjà plus de 3500 vues.
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