Claus Weselsky : Le dernier fan du train

Cela fait partie du destin de tout héros de devoir traverser des phases de mépris, d’endurer de la colère et parfois même de la haine. Jusqu’au jour où il est reconnu comme un héros.

Claus Weselsky n’est pas encore reconnu comme un héros, mais cela arrivera sûrement un jour.

Si mercredi soir le syndicat des conducteurs de train GDL commence ses grèves d’avertissement et paralyse la Deutsche Bahn pendant 20 longues heures – alors le patron du GDL, Weselsky, ne pourra pas compter sur une grande compréhension, du moins pas sur la compréhension de la majorité des soi-disant citoyens allemands. Quand le chemin de fer s’arrête, le pays s’arrête. Et bien sûr : personne n’aime rester immobile. Personne n’aime annuler des rendez-vous. Personne n’aime devoir reporter un voyage pour voir une mère malade, ne pas voir les enfants ou ne pas pouvoir passer de merveilleuses vacances, simplement à cause de la décision d’un petit syndicat, ou mieux : de son patron.