“Claude-François Robert: bilan de 15 ans de médecine cantonale et réflexions sur la communication en santé publique”

Claude-François Robert, 65 ans, a commencé sa carrière en santé communautaire au Cameroun, où il a constaté de graves pénuries de médicaments et d’oxygène à l’hôpital central de Yaoundé, et s’est ensuite spécialisé en santé publique. Il a travaillé sur divers projets de santé publique et maladies, notamment le VIH, le H1N1, Ebola, la santé carcérale et la santé scolaire, en plus de superviser la centrale d’alarme (le 144) du canton de Neuchâtel. Il a pris sa retraite avec fierté, assumant ses échecs et se concentrant sur ses réalisations collectives.

Un membre actif de l’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens, Claude-François Robert aime écrire et considère la communication comme une compétence majeure en santé publique. Pendant sa carrière, il a appris à rédiger des propositions de loi et des communiqués, et il dit que la narration est son dada. Lorsqu’on lui demande ce qui l’attire dans l’écriture, il répond que cela permet d’améliorer la communication et est essentiel dans les projets de santé publique.

Claude-François Robert a également écrit sur la lutte contre la pandémie de COVID-19, amassant une grande quantité de récits et de fictions. Il admet que c’était une période difficile au début, mais qu’il a finalement pu écrire une métaphore de la situation sans transgresser son devoir de réserve. Ses voyages en Cameroun ont aussi suscité son amour pour la littérature, la linguistique, et la réflexion sur la narration.

Les marques du Covid

À l’approche de son dernier jour de travail, Claude-François Robert se dit heureux de pouvoir prendre congé de ses collègues à l’assemblée générale de l’association des médecins cantonaux suisses. Alors qu’il sera remplacé, il pense que la communication restera une part importante de la santé publique et encourage l’intégration de la communication plus tôt dans les projets de santé publique pour améliorer leur succès.