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Cienciaes.com : Observez l’Univers avec MIRI au JWST. Nous avons discuté avec David Barrado et Navascués.

2018-03-02 13:50:41

L’Univers continue de receler un nombre considérable de mystères pour la science. Découvrir ce qu’il cache nécessite toute une génération de scientifiques spécialisés dans différents domaines, d’ingénieurs et de spécialistes dans les disciplines les plus variées, ainsi qu’un esprit ouvert, capable d’affronter les défis avec audace, mais conscient des limites imposées par la technologie actuelle.

Les anciens astronomes scrutaient le ciel à l’œil nu, se fiant uniquement à la lumière que leurs yeux étaient capables de capter. Aujourd’hui les choses ont changé, les technologies existantes nous offrent des images de l’Univers qui nous permettent de voir des phénomènes émettant à des fréquences électromagnétiques auxquelles nos sens ne sont pas préparés. Les images obtenues avec ces instruments sophistiqués voient des rayonnements qui dépassent les couleurs de l’arc-en-ciel : rayons gamma, ultraviolets, infrarouges, ondes radio, etc.

L’un des instruments d’observation astronomique les plus performants dans le domaine optique ces dernières années est sans aucun doute le télescope spatial Hubble. Depuis 28 ans, Hubble nous offre d’étonnantes images de l’Univers. Depuis son orbite, à 600 kilomètres de la Terre, avec un miroir de 2,4 mètres, il fournit des images vraiment belles et surprenantes de tout ce qui nous entoure. Il a observé plus d’un million d’objets de tous types, galaxies lointaines, nébuleuses, nuages ​​de poussières cosmiques, supernovas, planètes, astéroïdes, comètes, etc. Personne ne peut douter de son bon travail mais, même s’il continue de nous surprendre presque chaque jour, l’heure du soulagement approche.

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Celui choisi pour le remplacer s’appelle le « James Webb Telescope ». Il s’agit d’un télescope doté d’un miroir collecteur segmenté beaucoup plus grand, de 6,5 m de diamètre, qui fonctionnera principalement dans l’infrarouge et une partie de l’optique. Lors de son lancement dans l’espace, prévu l’année prochaine en 2019, une fusée le propulsera jusqu’au point Lagrange 2, situé à 1,5 million de la Terre, sur la face opposée du Soleil. De là, protégé des rayons du soleil par un immense et sophistiqué parapluie, vous observerez le ciel alors qu’il tourne, avec la Terre, autour de l’Étoile Roi.

La capacité d’observer des longueurs d’onde de lumière plus longues, comme celles que James Web observera, permettra d’observer des objets qui, en raison de leur distance de nous, sont plus en arrière dans le temps et donc plus proches du début de l’Univers. Les théories disent que les premiers instants du Big Bang ont été des temps sombres. Son contenu était une soupe de particules élémentaires, très chaudes mais incapables de générer de la lumière. Il a fallu plusieurs centaines de millions d’années pour que les premières étoiles commencent à se former et à inonder le Cosmos de leur lumière. On ne sait pas à quoi ressemblait cet Univers primitif, mais nous savons que la lumière qui nous parvient depuis ses premiers instants a diminué en fréquence, est devenue plus rouge au fur et à mesure et nous atteint maintenant dans l’infrarouge. C’est pour cette raison que les scientifiques pensent que le James Web, spécialement conçu pour capter ces fréquences électromagnétiques, fournira des données sans précédent sur la formation des premières étoiles et galaxies.

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Le James Web pourra observer bien d’autres objets, plus proches, mais aussi émetteurs de fréquences infrarouges, comme les nuages ​​de poussière qui cachent les étoiles et les planètes en formation ou les systèmes planétaires, comme le nôtre, avec des planètes capables d’héberger la vie.

Le télescope spatial James Web sera équipé de quatre instruments principaux, dont l’instrument infrarouge moyen (MIRI) dont le responsable, côté espagnol, est notre invité, David Barrado et Navascués. MIRI Il transporte une caméra et un spectrographe conçus pour visualiser une région infrarouge moyen du spectre électromagnétique. Ses détecteurs lui permettront d’observer la lumière des galaxies lointaines, des étoiles nouvellement formées, des comètes et des objets les plus froids et les plus éloignés du Soleil, situés dans la ceinture de Kuiper.

Je vous invite à écouter David Barrado y Navascués, astrophysicien et chercheur au Département d’astrophysique du Campus ESAC (ESA) et de Centre d’Astrobiologie



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