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Cienciaes.com : Astronomie extragalactique. Nous avons parlé avec Francisco Javier Castander

2021-05-23 15:11:40

Au-delà des étoiles qui se répandent dans le ciel la nuit pour les habitants de la Terre, au-delà de la galaxie qui abrite le Soleil et des centaines de milliards d’autres étoiles, le Cosmos abrite une infinité de galaxies. La vision que nous avons de ces lointaines et immenses agglomérations d’étoiles nous procure une étrange sensation car, à mesure que nous nous éloignons de notre petit monde meurtri, nous nous lançons, en même temps, dans un voyage dans le temps. La vitesse finie du rayonnement, y compris la lumière visible, signifie que plus notre regard est éloigné, plus l’Univers qui nous entoure est jeune, ou plutôt, plus l’image que nous en recevons est jeune.

On parle aujourd’hui d’astronomie extragalactique, c’est-à-dire de cette partie de l’astronomie qui porte son regard au-delà de la Voie lactée, vers un univers peuplé de galaxies de plus en plus lointaines et jeunes. A ces échelles, l’Univers nous enseigne non seulement l’extrême petitesse de l’être humain, mais montre aussi des comportements que l’homme, malgré toute la science que nous avons réussi à développer, ne peut comprendre. Les lois de la nature, que nous sommes si fiers de montrer ici sur Terre, nous disent qu’il y a de la matière que nous ne pouvons pas détecter et de l’énergie que nous ne pouvons pas voir. Un manque de connaissances qui nous oblige à les nommer comme matière noire et énergie. La matière noire représente 80 % de la matière de l’Univers et, actuellement, 70 % du contenu énergétique de l’Univers est constitué d’énergie noire. Ce sont des chiffres qui reflètent le degré de notre ignorance.

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Aujourd’hui, nous présentons au programme un effort international pour obtenir une carte tridimensionnelle de l’Univers avec laquelle les scientifiques espèrent obtenir des données qui permettront une meilleure compréhension de l’énergie noire, qui provoque l’accélération de l’expansion de l’univers. Le projet consiste à utiliser le télescope Nicholas U. Mayall de 4 mètres de l’observatoire national de Kitt Peak (Tucson, Arizona, États-Unis) couplé à un dispositif inédit appelé « Dark Energy Spectroscopic Instrument (DESI) ». Notre invité dans Speaking with Scientists, Francisco Javier Castander, chercheur à l’Institut des sciences spatiales (Instituto de Ciencias del Espacio) participe au projet.GLACE, SCCI) et l’Institut d’études spatiales de Catalogne.

DESI Il est constitué de 5 000 fibres optiques robotisées qui permettent de collecter des images simultanées d’autant de galaxies et d’obtenir leurs données spectroscopiques. Une fois la période de test terminée, qui pendant quatre mois nous a permis d’obtenir des données sur 4 millions de galaxies, commence maintenant une période de cinq ans pendant laquelle les scientifiques prévoient de collecter l’enregistrement lumineux de quelque 30 millions de galaxies situées à différentes distances. Les données obtenues permettront de dessiner une image 3D de l’univers jusqu’à une distance de 11 000 millions d’années-lumière. Au fur et à mesure de la collecte des données, les scientifiques obtiendront des images de l’Univers à différents moments de son évolution. Les données obtenues, comparées, permettront de découvrir comment le contenu énergétique évolue avec le vieillissement de l’univers.

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Je vous invite à écouter Francisco Javier Castander, chercheur à l’Institut des sciences spatiales (GLACE, SCCI) et l’Institut d’études spatiales de Catalogne.

Les références:
DESI:



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