Pour éviter les récidives après le traitement chirurgical d’une tumeur du sein, une chimiothérapie adjuvante peut être proposée aux patientes. La décision de mettre en place cette chimiothérapie adjuvante ou non repose sur des critères clinicopathologiques tels que la taille de la tumeur, son agressivité, l’envahissement des ganglions de l’aisselle, etc., permettant d’évaluer le risque de récidive. Dans la plupart des cas, ces critères permettent de distinguer clairement entre les cancers à faible risque de récidive, pour lesquels la chimiothérapie adjuvante n’est pas nécessaire, et ceux à haut risque de récidive, pour lesquels elle est recommandée.
Cependant, il reste les cancers à risque de récidive intermédiaire, pour lesquels une incertitude sur la décision de traitement subsiste. Dans ces cas, des signatures génomiques peuvent être utiles en complément des critères clinicopathologiques, évaluant l’expression de certains gènes impliqués dans la prolifération de la tumeur. Elles peuvent permettre de mieux cibler les prescriptions de chimiothérapies adjuvantes.
En 2019, la HAS a défini une liste de patientes à risque intermédiaire de récidive pour lesquelles le recours aux quatre signatures génomiques commercialisées en France (Oncotype DX, Mammaprint, Endopredict et Prosigna) était envisageable.
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2023-11-22 17:12:22