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Chartres : un colon géant pour illustrer les risques du cancer colorectal

Chartres : un colon géant pour illustrer les risques du cancer colorectal

« C’est le troisième cancer le plus fréquent pour la femme et l’homme et le deuxième le plus meurtrier », décrit Sylvain Teillet, médecin référent du Centre régional de coordination des dépistages organisés des cancers (CRCDC) du Centre-Val de Loire pour l’Eure-et-Loir, le Loiret et l’Indre. Afin de sensibiliser la population, un colon géant avait été installé, vendredi, à la maison pour tous des Petits-Clos.

La population âgée de 50 à 74 ans est invitée à se faire dépister tous les deux ans. « Le test est très simple et peut se faire soi-même. Les kits de dépistage peuvent être trouvés en pharmacie, chez son médecin traitant ou sur internet. Il n’y a rien à payer », précise le médecin. Ce test permet de trouver des traces de sang dans les selles.

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Dans 96 % des cas, le test est négatif. « Si le test est positif, il ne signifie pas obligatoirement la présence d’un cancer. Pour en être sûr, il faut voir un gastro-entérologue pour réaliser une coloscopie. Il pourra analyser et traiter des lésions, qu’elles soient bénignes ou malignes. »

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Ces polypes doivent être retirés pour prévenir l’apparition d’un cancer colorectal. « Il peut se passer dix ans entre l’émergence d’un polype et l’apparition d’un cancer. Nous recommandons de se faire dépister tous les deux ans. Ainsi, nous sommes sûrs de pouvoir prévenir les cas de cancer. »

« Une maladie sourde »

L’âge moyen des personnes atteintes de ce cancer est de 70 ans. 43.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. 54 % de ces personnes sont des hommes, 46 % sont des femmes. « Ce cancer engendre 17.000 décès par an, souligne Sylvain Teillet. C’est une maladie sourde. Lorsque l’on est atteint, on ne sait pas que l’on est malade. Lorsque l’on en souffre, il est souvent trop tard. C’est ce pourquoi il faut se faire tester régulièrement. La coloscopie permet de trouver et traiter les lésions précancéreuses.  »

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Thomas Desprez

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