La municipalité de Tours le rendra public sur les coups de 18 h 30, au stade Tonnelé, antre de l’UST (Fédérale 2). C’est bien dans la préfecture d’Indre-et-Loire que les Irlandais, outsiders de la prochaine Coupe du monde, prendront leurs quartiers lors des phases de poule de l’épreuve (8 septembre – 8 octobre 2023).
En course pour recevoir la délégation du trèfle et sa cinquantaine de membres, à l’instar d’Orléans, Chartres reste sur le bord du chemin. « C’est une déception. Lors de leur venue, le 12 janvier, les Irlandais avaient semblé séduits aussi bien par le site des Bas-Bourgs que par l’offre d’hébergement (le Novotel de La Madeleine*) », rembobine Thomas Louis, le président du C’Chartres Rugby.
« On avait des arguments à faire valoir »
Mais d’une réponse attendue courant mai, les mois se sont étirés, jusqu’à aboutir au dénouement de ce soir. « Le plus désolant sur ce dossier, c’est qu’on a le sentiment de ne pas avoir pu défendre nos chances puisque la Région n’a pas souhaité visiter nos installations », déplore le dirigeant du CCR, plus amer pour le rugby que pour sa ville : « On avait des arguments à faire valoir comme la proximité des infrastructures. Ce sera une belle fête, car les supporters irlandais sont réputés pour leur jovialité, leur passion. Je suis content pour Tours ».
Les Irlandais à Chartres, Orléans ou Tours
Si les efforts chartrains n’ont pas payé, ils se compteront en temps dépensé uniquement : « Des structures modulaires seront installées aux Bas-Bourgs d’ici à la fin de l’année, mais elles devaient profiter au CCR en premier lieu. Pour ce qui est du centre média indispensable pour la Coupe du monde, c’est la Rugby World Cup qui l’aurait pris en charge. Mais ça, désormais, c’est pour l’histoire », conclut le dirigeant.
* Établissement où la sélection australienne de natation s’est installée en juillet pour préparer les prochains Jeux Olympiques.
David Berthelem
