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Chanson de l’hiver | HPPR

Chanson de l’hiver |  HPPR

2024-04-01 19:05:48

Bonjour les auditeurs de HPPR. Je m’appelle Andrea Elise à Amarillo et je suis ravie de vous parler d’un poème intitulé “Une chanson du temps hivernal”.

N’est-il pas amusant de tomber sur un auteur qui, bien que largement publié, est nouveau pour vous ? C’était mon expérience avec le poète, auteur et touche-à-tout, Robert W. Service.

Service était un écrivain anglo-canadien qui a vécu de 1874 à 1958.

Il a commencé sa carrière comme banquier, mais sa vie était aussi variée que ses écrits.

Il a dérivé principalement en Amérique du Nord, prenant et quittant une série d’emplois. Il avait à peine un travail suffisant au Mexique ; résidait dans un bordel californien; cultivé sur l’île de Vancouver; et a poursuivi un amour non partagé à Vancouver. Ce ne sont là que quelques exemples de sa vie itinérante.

Après avoir quitté un autre emploi bancaire en 1909, Service loua une cabane et commença sa carrière d’auteur à plein temps.

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Il avait 40 ans quand éclata la Première Guerre mondiale. Il a tenté de s’enrôler mais a été refusé en raison de varices. Il a brièvement couvert la guerre pour le Toronto Star, mais a été arrêté et presque exécuté lors d’une explosion d’hystérie d’espionnage à Dunkerque.

Service a ensuite travaillé comme brancardier et chauffeur d’ambulance auprès de la Croix-Rouge américaine jusqu’à ce que son état de santé se détériore.

Le sujet de son poème, « A Song of Winter Weather », résume brièvement un environnement de guerre. Il décrit certaines des nombreuses choses qui peuvent tuer un soldat imprudent : un combattant ennemi, une balle, une maladie, etc.

Le poème déclare ensuite qu’aucune de ces choses ne brise une personne. « Ce ne sont pas les armes / Et ce ne sont pas les Huns », mais plutôt la boue, un mot qui est en majuscule et écrit trois fois.

Dans le deuxième couplet du poème, les combats, les métaux, les obus et les éclats d’obus sont dévastateurs, mais ce qui blesse vraiment les soldats, c’est la pluie, qui peut être incessante et inévitable. Cela les refroidit, les ralentit et les rend malheureux. Le mot « pluie » est également répété et agrandi trois fois.

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Dans le troisième couplet, c’est le froid qui torture les militaires, leur gelant les doigts et leur blessant les mains. Il fait FROID, FROID, FROID.

Le dernier verset examine comment les soldats eux-mêmes sont affectés par la météo. À ce stade, leur deuxième pire ennemi est la nature elle-même, qui fait tomber des pluies torrentielles, des vents glacials et un sol boueux, tout en même temps. En toutes lettres majuscules se trouvent les mots PLUIE, FROID ET BOUE.

Je m’en voudrais de ne pas lire le dernier couplet du poème d’hiver de Robert Service. Ça va comme ça:

Oh, la pluie, la boue et le froid,
. . .

Avec un ciel qui déverse une inondation,
Bien sûr, le pire de nos ennemis
Sont les douleurs et les malheurs
De la PLUIE,
le froid,
et la BOUE.

Bien que personne ne veuille la guerre, nous, dans la zone d’écoute du HPPR, donnerions n’importe quoi pour une pluie battante ou toute humidité, et la boue ne nous dérange peut-être même pas. Mère Nature vient quand elle veut, et pour les soldats de « A Song of Winter Weather », elle était la plus dure de toutes les maîtresses.

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Ici Andrea Elise pour le HPPR Radio Readers Book Club.

#Chanson #lhiver #HPPR
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